Études thématiques

Étude 01 – L’influence du matérialisme (Luc 12)

      Imprimer

View Comments
Copyright © 2017, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Il peut sembler troublant de passer d’une étude sur la justification par la foi dans l’épître aux Galates, puis dans l’épître aux Romains, à une étude sur la gestion chrétienne de la vie ! La gestion chrétienne de la vie n’est pas mon sujet de prédilection et je ne me souviens pas avoir enseigné ce sujet en détail. Cependant, il s’agit d’un sujet important et une étude au cours de laquelle nous pouvons tous en apprendre davantage sur la volonté de Dieu pour nous. Ouvrons la Bible pour notre première étude de notre nouvelle série sur la gestion chrétienne de la vie !
 
I.  Mort, riche et sans soucis
 
1.     Lisez Luc 12.13-14. Jésus dit que personne n’a fait de lui un juge dans ce conflit sur un héritage. Selon vous, pourquoi cet homme a-t-il demandé l’aide de Jésus ? (Jésus était une figure d’autorité. Si vous compreniez réellement le message de Jésus, il était Dieu.)
 
a.      Jésus dit essentiellement : « Je ne vais pas intervenir. » Est-ce que l’une ou l’autre de vos prières semblent demander à Jésus de faire quelque chose de semblable ?
 
2.     Lisez Luc 12.15. Au lieu d’essayer de résoudre ce conflit, Jésus parle d’avidité. Pourquoi l’avidité est-elle pertinente ? (Un héritage implique généralement une famille. Apparemment Jésus pense que ce genre de conflit entre des membres d’une famille reflète davantage une préoccupation pour l’argent qu’une préoccupation pour les relations familiales.)
 
a.      Jésus traite-t-il l’homme d’avide ? (Non. Jésus dit juste « Veillez ! » Peut-être s’agit-il d’un appel à l’homme à réfléchir s’il place l’argent au-dessus des relations familiales.)
 
b.      Quel est l’enseignement de Jésus ? (La question des biens matériels et de l’avidité est quelque chose que nous devrions considérer attentivement.)
 
3.     Lisez Luc 12.16-18. Cela vous semble-t-il une décision raisonnable ?
 
a.      Si vous êtes chrétien(ne) et que vous suivez la guidance de Dieu dans votre vie, devriez-vous vous attendre à avoir du succès ? (Lisez Deutéronome 28.1-4. Si vous suivez les commandements de Dieu vous pouvez vous attendre à être béni(e) dans « le fruit de la terre », comme ce paysan.)
 
4.     Lisez Luc 12.19. S’agit-il d’une réaction raisonnable pour un paysan qui a du succès ? Si vous faites suffisamment d’argent pour ne plus avoir à travailler, est-il approprié de prendre sa retraite ?
 
5.     Lisez Luc 12.20. Pourquoi cet homme est-il déraisonnable ? Personne ne sait quand il mourra. Cet homme espérait vivre un certain temps sur ses acquis, mais maintenant quelqu’un hérite de son argent. Peut-être que l’homme qui a demandé de l’aide à Jésus pour un problème d’héritage héritera de ce paysan !
 
a.      Alors que vous réfléchissez à tous les éléments de cette histoire, l’un d’entre eux vous semble-t-il inadéquat ? Repérez-vous l’une ou l’autre décision de péché ?
 
6.     Lisez Luc 12.21. Selon Jésus, quel est le problème moral avec ce paysan ? (Il n’était pas riche aux yeux de Dieu. Il ne pensait qu’à lui-même.)
 
a.      Pour quelle raison cette histoire est la conséquence logique à la demande d’aide de l’homme à Jésus pour son problème d’héritage ? (Cet homme ne pensait pas à sa relation avec l’autre membre de la famille (une priorité pour des Chrétiens) et le paysan retraité ne pensait à rien d’autre qu’à préserver son argent.)
 
7.     Lisez Luc 12.22-24. Si vous deviez comparer le paysan à une personne âgée qui n’a fait aucune autre provision pour sa retraite que d’être comme un corbeau, qui à votre avis serait déraisonnable ?
 
8.     Il ne fait aucun doute à mon esprit que Dieu veut que nous réfléchissions à ces trois histoires ensemble. Ainsi, finissons ce que Jésus a à dire sur les inquiétudes. Lisez Luc 12.25-26. Le paysan avait-il peur de mourir ? (Jésus semble dire qu’il aurait dû s’en préoccuper davantage.)
 
a.      De quoi se préoccupait le paysan ?
 
9.     Lisez Luc 12.27-31. Le paysan recherchait-il le règne de Dieu ? (C’était la critique spécifique faite au paysan – il n’était pas riche aux yeux de Dieu.)
 
10.     Au regard de l’histoire des fleurs et des oiseaux, quel est le principal enseignement de Jésus ? (De ne pas s’inquiéter. Dieu prendra soin de nous. S’inquiéter ne résoudra aucun problème.)
 
11.     Voyons si nous pouvons trouver un élément commun ou un enseignement qui se retrouve dans ces trois histoires. Premièrement, pensez à la façon dont vous mettriez en relation l’histoire de l’héritage et l’histoire du paysan. Quel enseignement commun trouvez-vous entre ces deux histoires ? (Tant l’homme à l’héritage que le paysan auraient dû être davantage intéressés par promouvoir la volonté de Dieu. Tous les deux étaient focalisés sur l’aspect financier de la vie.)
 
12.     Comment relieriez-vous l’histoire du paysan et l’histoire des oiseaux et des fleurs ? (Le paysan aurait dû être davantage préoccupé par le fait qu’il n’était pas « riche » aux yeux de Dieu. Puisque l’histoires des oiseaux et des fleurs porte sur le fait de ne pas s’inquiéter des aspects financiers, ces gens sont également davantage préoccupés par leurs finances et ne font pas confiance à Dieu.)
 
a.      Serait-il juste de lire l’histoire du paysan et l’histoire des oiseaux et des fleurs, et d’en conclure que nous ne devrions pas constituer de réserve pour notre retraite ?
 
b.      Y a-t-il une différence entre être prudent et s’inquiéter ? (Lisez Proverbes 6.6-11. Dieu n’est pas l’auteur de la fainéantise ou d’une mauvaise planification. Le problème du paysan n’était pas de prospérer et de mettre de côté, mais plutôt de le faire tout en n’étant pas « riche » aux yeux de Dieu. Rappelez-vous que Luc 12.16 dit que « la terre » produit du fruit en abondance, et non les compétences du paysan. Le paysan ne planifiait son avenir que dans ce monde et pas dans le monde à venir.)
 
13.     Comment lieriez-vous l’histoire du paysan avec celle des oiseaux et des fleurs, en y intégrant Dieu ? (Toutes les deux histoires ont ceci en commun : les inquiétudes proviennent du fait de ne pas faire attention à ce que Dieu fait pour nous. L’avarice du paysan vient du fait de ne pas considérer ce que Dieu attend de lui. Dans les deux cas il y a un manque d’intégration du rôle de Dieu dans notre vie.)
 
II.  Votre trésor
 
1.     Lisez Luc 12.32-34. Quel est le rapport avec les trois histoires que nous venons d’étudier ? (Je pense que c’est le résumé de Jésus des trois histoires.)
 
a.      Jésus nous dit-il de vendre tous nos biens ? (Non. Il ne dit pas de vendre « tous » nos biens.)
 
b.      Quelle proportion de nos biens devons-nous vendre et en donner la recette aux pauvres ? (Jésus ne le dit pas.)
 
c.      Si Jésus ne le dit pas, que devons-nous alors faire ? Comment comprendre cela ? (Notez que Luc 12.32 nous dit de ne pas nous effrayer. C’est l’enseignement de l’histoire des oiseaux et des fleurs. Luc 12.33 nous dit que nous pouvons transférer de l’argent vers notre compte céleste en le donnant aux pauvres. C’est l’enseignement de l’histoire du paysan – il se préparait pour sa retraite sur cette terre, alors qu’en fait il était dirigé (nous le croyons) vers le ciel. Il a manqué de mettre son argent au bon endroit.)
 
d.      Focalisez-vous sur Luc 12.34. Qu’est-ce que cela veut dire ? (Il me semble que toutes les trois histoires portent sur notre point de focalisation dans la vie. Notre cœur, selon la déclaration de Jésus, est le siège de notre être. Ce que nous faisons avec nos biens reflète qui nous sommes.)
 
i.       Que dit l’allocation de vos biens sur vous-même ?
 
2.     Lisez Luc 12.35-37. Dans les histoires précédentes Jésus semble parler d’argent et de richesse. De quel bien parle Jésus dans cette quatrième histoire ? (Ce que nous faisons avec notre temps.)
 
a.      Pensez-vous que lorsque Jésus parlait d'héritage, du fruit de l’agriculture et de l’histoire des fleurs et des oiseaux, sa conclusion portait aussi sur la façon dont nous utilisons notre temps ? (Vous avez déjà entendu que « le temps, c'est de l'argent ». Si cela est vrai, et je pense que c'est vrai, alors l'utilisation de notre temps reflète aussi notre focalisation dans la vie, la vraie priorité de notre cœur.)
 
3.     Lisez à nouveau Luc 12.31 et Luc 12.37. Notre étude porte sur le matérialisme. La pauvreté est-elle notre objectif ? (Difficilement. Tous ces deux textes disent que Dieu nous donnera les choses que les matérialistes poursuivent.)
 
a.      Si vous êtes d’accord avec cette conclusion, quel est l’enseignement de nos quatre histoires dans Luc 12 ? (Dieu veut que notre cœur et notre esprit se focalisent sur lui et sur l’avancement de son règne.)
 
b.      Rappelez-vous que dans l’introduction j’ai suggéré qu’il était « troublant » de passer d’une étude sur la grâce à une étude sur la gestion chrétienne de la vie. Est-ce réellement le cas ? (Non ! La grâce est une focalisation sur notre relation avec Dieu plutôt que sur nos œuvres. Il s’avère que la gestion chrétienne de la vie est la même chose – mettre notre focalisation sur Dieu !)
 
4.     Cher(ère) ami(e), voulez-vous vous focaliser sur l’avancement du règne de Dieu ? Pourquoi ne pas demander à l’Esprit saint de vous aider avec votre focalisation ?
 
III.    La semaine prochaine : Je veux, je vois, je prends.