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Étude 02 – Projet pour un monde meilleur (Exode 3, Matthieu 22, Exode 20, Deutéronome 14, Lévitique 25)

Copyright © 2019, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Combien de fois avez-vous entendu un politicien parler de la façon d’améliorer votre pays à l’avenir ? Combien de fois avez-vous entendu un élu local décrire comment améliorer votre communauté locale ? Notre étude de cette semaine suggère que si nous voulons un avenir meilleur, nous devons demander à Dieu de nous guider. Dieu a établi quelques principes à ce sujet. Découvrons ce que la Bible nous enseigne !
 
I.  Le leadership
 
1.     Lisez Exode 3.7. Que dit Dieu au sujet de la mesure avec laquelle il suit ce qui arrive à son peuple ? (Dieu voit et entend ce qui nous arrive.)
 
2.     Lisez Exode 3.8. Comment Dieu propose-t-il de soigner la souffrance de son peuple ? (Il lui donnera une terre où habiter.)
 
a.      Attendez une minute ! Cette nouvelle terre est déjà occupée. Qu’en est-il des Cananéens, des Hittites, et des autres « ites » ? (Ils vont être chassés de cette terre.)
 
b.      Les Chrétiens fuyant la persécution en Europe sont venus aux États-Unis d’Amérique et ont chassés les Indiens natifs. Les Indiens étaient des païens et non des Chrétiens. S’agit-il de la même chose que ce qui est arrivé dans Exode – le peuple de Dieu a déplacé les païens autochtones ?
 
c.      Est-ce que ce déplacement reflète le leadership de Dieu ? Certains suggèrent que les « guerres de conquête » sont prohibées par Dieu. Qu’en pensez-vous ?
 
II.  Les Commandements de Dieu
 
1.     Lisez Matthieu 22.36. Que suppose cette question ? (Que certains commandements sont plus grands que d’autres.)
 
a.      Êtes-vous d’accord ?
 
2.     Lisez Matthieu 22.37-39. Jésus est-il d’accord que certains commandements sont plus importants ? (Oui. Aimer Dieu de tout son cœur est le plus important.)
 
a.      Quelle en est la conséquence logique pour planifier un monde meilleur ?
 
b.      Cette idée soutient-elle une séparation extrême entre l’Église et l’État ?
 
3.     Lisez à nouveau Matthieu 22.39. Cela veut-il dire qu’il est bon de s’aimer soi-même ?
 
a.      Jésus nous a-t-il aimé davantage qu’il s’est aimé lui-même ? (Oui, il est mort pour nous.)
 
b.      Voyons comment cela peut s’appliquer à un monde meilleur. Appliquez-vous ces règles à vous-même – ne pas voler, tuer ou convoiter ?
 
i.       Si c’est le cas, ces règles doivent-elles s’appliquer aux autres ? (Lisez Matthieu 22.40. Jésus dit que tous les Commandements (ainsi que la loi et les prophètes) reflètent ces deux règles.)
 
ii.       S’agit-il d’un guide de vie facile : quel que soit ce que vous avez à l’esprit, demandez-vous si vous aimeriez que quelqu’un d’autre vous le fasse ?
 
iii.       Qu’en serait-il si un pays, ou mieux un monde, suivait cette règle ?
 
iv.       Posons quelques questions difficiles. Ce matin, j’ai lu un éditorial d’une personne qui a travaillé dur, qui s’est sacrifié pour suivre l’école souhaitée, qui a maintenu des résultats scolaires élevés pour conserver ses bourses d’étude, et qui a réussi à limiter son prêt étudiant. Il est contre l’idée que le gouvernement devrait annuler les prêts qu’il a consenti aux étudiants. Aime-t-il les autres autant que lui-même ?
 
(1)   Si l’aide gouvernementale (ou même l’aide de l’église) promeut des mauvais choix, est-ce de l’amour ?
 
4.     Lisez Exode 20.13-17. Cette partie des Dix Commandements traite de notre relation avec les autres. Quel est le point commun entre ces commandements ? (Ne pas faire de mal aux autres.)
 
a.      Si vous planifiez un monde parfait, comment cela changerait-il la politique actuelle de votre gouvernement, le cas échéant ?
 
b.      Je vis aux États-Unis d’Amérique. Le top 1% des contribuables paient davantage d’impôts que l’ensemble des 90% des contribuables du bas de l’échelle. Ceux qui se trouvent dans la moitié inférieure du revenu paient environ 3% de tous les impôts (source : Tax Foundation). Seul le gouvernement fait quelque chose comme cela. Quand je sors manger, quand je fais du shopping, quand j’achète un billet pour un événement, tout le monde paie le même prix pour le même service. Notre politique fiscale est-elle conforme à l’idée que nous ne devons pas nuire aux autres ?
 
i.       Sommes-nous en train de nuire aux riches simplement parce qu’ils ont plus d’argent ?
 
5.     Lisez Deutéronome 14.22-23. Lisez ensuite la règle qui s’applique si l’endroit désigné par Dieu pour apporter sa dîme est trop éloigné : Deutéronome 14.25-27. Certains érudits bibliques croient qu’il s’agit d’une « seconde dîme », bien que la référence au soutien des Lévites jette le doute sur cette conclusion. Quelle comparaison faire avec la politique fiscale de votre pays ? (Cela soutient l’idée selon laquelle ceux qui gagnent davantage paient davantage. Mais chacun paie la même portion de son revenu, ce qui n’est pas le cas aux États-Unis d’Amérique.)
 
a.      Qui bénéficie de cette dîme ? (Premièrement la personne qui la paie. L’idée est de se rappeler et de se réjouir dans le fait que Dieu pourvoit à vos besoins !)
 
6.     Lisez Deutéronome 14.28-29. Cette dîme de la troisième année est au profit de qui ? (Au profit des Lévites, des étrangers, des orphelins et des veuves.)
 
a.      Cette idée va-t-elle au-delà du principe « ne pas nuire aux autres » des Dix Commandements ? (Oui, ce ne sont pas des gens auxquels celui qui paie la dîme a nuit. Ce sont des gens dans le besoin.)
 
b.      Quel est le résultat du fait d’aider ces gens dans le besoin ? (Dieu bénit ceux qui aident les nécessiteux.)
 
7.     Récemment, en rentrant du travail, j’ai vu un homme à un stop. Il était assis sur un seau, fumant une cigarette et tenant une pancarte sur laquelle était écrit : « affamé et sans abri ». Il était plus jeune que moi, et semblait en bonne santé physique. En quoi sa demande d’argent correspond-elle aux principes bibliques que nous avons considérés jusqu’à présent ?
 
a.      Vous pouvez raisonnablement supposer que vous et moi ne lui avons jamais fait de mal, et qu’il ne semblait pas être un Lévite, un étranger ou une veuve. « Étranger » et « veuve » ne sont-ils qu’une autre façon de parler des pauvres ? Ou bien s’agit-il ici d’une population spécifique ?
 
b.      Comment le commandement de Jésus d’aimer les autres comme soi-même s’appliquerait-il à cet homme à la cigarette, assis sur un seau ?
 
i.       En appliquant le commandement de Jésus, devons-nous considérer le principe « ne pas nuire » des Dix Commandements ?
 
III.  Le jubilée
 
1.     Lisez Lévitique 25.8-10. Cet événement, qui a lieu durant la 50ème année, commence le Jour des Expiations. Quelle est la particularité du Jour des Expiations ? (C’est le jour où le peuple était libéré de ses péchés (voir Hébreux 9.7).)
 
2.     Lisez Lévitique 25.25-28 et Lévitique 25.35-41. En quoi cela ressemble-t-il au Jour des Expiations ? (Vous êtes à nouveau entier(ère). Votre propriété vous est restituée et votre liberté est retrouvée.)
 
a.      Que nous dit cela au sujet de la vision économique de Dieu sur les personnes dans le besoin ? (Dieu ne s’oppose pas à ce qu’une personne s’engage à être serviteur/servante ou à vendre ses biens. Cependant, la liberté et la propriété d’une personne ne peuvent pas être limitées indéfiniment. Cela me dit que Dieu veut que les pauvres conservent leur capacité à gagner librement leur vie.)
 
3.     Nous avons sauté Lévitique 25.29-30, que je vous invite à lire. Pourquoi cette propriété est-elle traitée différemment ? (La terre sur laquelle vous pouvez cultiver est un moyen de gagner votre vie. Les gens qui vivaient dans des villes fortifiées gagnaient probablement leur vie d’une autre façon. Ainsi, Dieu soutient la liberté contractuelle lorsqu’elle n’interfère pas de façon permanente avec votre capacité à gagner votre vie.)
 
4.     Cher(ère) ami(e), mettez-vous en pratique les principes bibliques maintenant dans vos relations avec les autres ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ne pas demander à l’Esprit saint de vous aider à commencer aujourd’hui ?
 
IV.    La semaine prochaine : Le sabbat : un jour de liberté.