Étude 02 - L’art d’être disciple hier et aujourd’hui (Marc 16, Jean 3, Apocalypse 14)
Copyright © 2008, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les
références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS),
2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre
parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction
: Vous avez probablement entendu plus d’un chrétien dire :
"Je veux suivre Jésus". Probablement l’avez-vous dit vous-même.
Comment cela fonctionne-t-il aujourd’hui ? Au temps de Jésus, les disciples le
suivaient littéralement. Que devons-nous faire aujourd’hui ? Nous avons
appris la semaine dernière que le but originel des disciples en suivant Jésus
était leur intérêt personnel. Cela les fait nous ressembler un peu plus !
En quoi d’autre étaient-ils comme nous ? Qu’en est-il de la rivalité parmi
eux ? Cela existait-il au temps de Jésus ? Ouvrons la Bible et voyons
comment nous pouvons être de meilleurs disciples aujourd’hui !
I.
Des ordres de marche
1.
Si vous deviez rechercher dans la Bible des instructions
sur la façon d’être un disciple de Jésus, regarderiez-vous les instructions de
Jésus aux douze disciples ?
a.
Les disciples étaient physiquement avec Jésus. Comment
modifieriez-vous votre recherche pour la rendre plus pertinente ? (Je
chercherais les instructions que Jésus leur a donné après s’en être allé.)
2.
Lisons une telle instruction. Lisez Marc 16:15. Que nous
est-il demandé de faire si nous sommes des disciples de Jésus ? (Proclamer
au monde entier la bonne nouvelle au sujet de Jésus.)
a.
Diriez-vous que c’était là la tâche principale des douze
disciples de Jésus ?
b.
Nous avons parlé du fait que Jésus n’était pas
physiquement présent. Quelle était la tâche principale des douze disciples
quand Jésus était présent avec eux ? (Jésus les enseignait au sujet de la
bonne nouvelle. Logiquement, ils avaient besoin d’apprendre la bonne nouvelle
avant de pouvoir la partager.)
i.
Cela signifie-t-il que nous avons besoin d’apprendre la
"bonne nouvelle" avant de commencer à la prêcher au monde ?
(1)
Dans l’affirmative, existe-t-il aujourd’hui un substitut à
la présence de Jésus ? (Lisez Jean 14:25-26. L’Esprit saint nous enseigne
aujourd’hui au sujet de la bonne nouvelle. Les disciples ont également écrit
les paroles que Jésus leur a dit et nous pouvons et devons lire et étudier la
Bible - demandant à l’Esprit saint de nous aider à la comprendre.)
3.
Lisez Apocalypse 14:6-7. Cela signifie-t-il que nous
n’avons pas de tâche à accomplir ? Nous avons failli à partager
l’évangile, alors ce sont les anges qui le font à la fin des temps ? (Non.
Il y a deux points. Premièrement, cet ange prêche l’évangile "à toute nation,
tribu, langue et peuple". Il ne s’agit pas d’une nouvelle tâche. Cela est
équivalent à la tâche de Marc 16:15 de "proclamer la bonne nouvelle à
toute la création". Cette tâche a été donnée par Jésus à ses disciples
originels (et à nous) et elle est répétée dans l’Apocalypse. Deuxièmement,
l’Apocalypse est remplie de symboles. Il n’est pas clair si l’ange nous
représente ou s’il est littéralement un ange qui nous aide. Conclusion :
ce message est la tâche des disciples d’aujourd’hui.)
4.
Continuons avec les instructions de Jésus rapportées dans
Marc 16. Lisez Marc 16:16. Après avoir partagé la bonne nouvelle avec autrui,
que devrions-nous rechercher ? (Une réaction ! Les personnes vont
soit croire et être baptisées, soit ne pas croire et être condamnées.)
a.
Que cela suggère-t-il quant à notre travail en tant que
disciples ? (Notre rôle est de partager. Nous laissons la décision à
l’auditeur.)
b.
L’auditeur est-il seul dans sa prise de décision ?
(Lisez Jean 16:7-11 (traduction LSG ou NEG). Nous voyons à nouveau l’important
travail d’équipe de l’Esprit saint quand nous partageons la bonne nouvelle.
Nous partageons, l’Esprit saint convainc, et l’auditeur décide.)
5.
Lisez Apocalypse 14:7. Quel est le parallèle avec Marc
16:16 ? (Cela répète le besoin qu’ont les humains de prendre une décision
parce que le jugement est devant nous.)
a.
Cela définit-il notre rôle pour proclamer un jugement plus
clairement ? (Apocalypse 14:7 accentue davantage le côté du jugement que
Marc 16:16. Au fur et à mesure que la seconde venue de Jésus se rapproche,
proclamer l’issue de ce choix rend le message plus urgent.)
b.
Quel autre point est davantage marqué dans Apocalypse 14:7
que dans Marc 16:15-16 ? (Que Jésus est le Créateur. Marc 16:15 parle de
"toute la création", suggérant qu’il y a un Créateur. Mais,
Apocalypse 14:7 établit la base de notre adoration sur le fait que Dieu est
notre Créateur.)
i.
En regardant autour de vous, voyez-vous que le rôle de
Dieu en tant que Créateur est la question centrale de notre temps (de la
fin) ? (Oui ! Le débat entre l’évolution et la création n’a jamais
fait autant rage auparavant - même parmi ceux qui sont supposés croire à la
Bible. Deuxièmement, l’adoration du sabbat est un mémorial de la Création
(Genèse 2:2-3 ; Exode 20:8-11). L’adoration hebdomadaire est maintenant
davantage mise en relation avec la résurrection du Christ qu’avec la Création.
Il s’agit d’un changement de focalisation qui s’éloigne d’Apocalypse 14.)
II.
Les signes de marche
1.
Lisez Marc 16:17-19. Le dernier verset nous indique qu’il
s’agissait, en effet, des dernières instructions de Jésus. Où se situe votre
église sur l’échelle des signes ? Comment les comptabilisez-vous ?
a.
Nous avons supposé que les dernières instructions de Jésus
à ses disciples s’appliquent également à nous. Devrions-nous décider que seule
une partie des instructions s’appliquent à nous et non la totalité ?
b.
Si vous pensez que toutes s’appliquent, regardons cela de
plus près. Jésus nous dit-il de prendre des serpents mortels entre nos mains et
de boire du poison ?
i.
Quel rapport logique cela peut-il avoir avec le fait de
partager l’évangile ?
ii.
Alors que vous considérez ce que vous avez lu dans la
Bible au sujet de l’église naissante, vous souvenez-vous avoir lu quoi que ce
soit en rapport avec le fait de prendre des serpents mortels ou de boire du
poison ? (Non. Le récit de Paul se faisant accidentellement mordre par un
serpent (Actes 28:3-5) est le seul qui me vient à l’esprit.)
(1)
Si nous ne voyons pas cela dans l’église naissante, que
pensez-vous que cela signifie ? (Si nous raisonnons à partir de cet unique
exemple que nous avons (Paul qui se fait mordre accidentellement et qui ne
meurt pas), il semble que Jésus dit qu’alors que nous sortons et proclamons
l’évangile, nous pouvons nous trouver en danger. Il nous protégera.)
(2)
Devrions-nous prendre des serpents dangereux dans nos
mains et boire du poison pour vérifier cette promesse ? (Non. Lisez
Matthieu 4:5-7. Cela semble être une situation identique. Satan rappelle à
Jésus les promesses de protection de la part de Dieu, mais Jésus répond que
nous ne devons pas délibérément nous mettre dans une situation de préjudice.)
III. Jean et
la rivalité
1.
Avançons un peu dans notre étude et abordons maintenant un
autre aspect du fait d’être disciple. Lisez Jean 3:22-23, 26. Quelle plainte au
sujet de Jésus adressent les disciples de Jean le Baptiseur ? (Que la
"concurrence" est en train de gagner. Les gens quittent Jean le
Baptiseur et vont vers Jésus.)
a.
Pourquoi cela inquiète-t-il les disciples de Jean ?
(Apparemment pas tous les disciples de Jean n’avaient eu le message selon
lequel il préparait le chemin de Jésus. Il est naturel dans la vie d’être
concurrentiel avec les autres. Ils voulaient que leur maître reste plus
populaire que tout autre concurrent.)
b.
Pourquoi les disciples de Jean se plaignaient-ils du fait
que Jésus baptisait ? (Jésus "volait" même leurs méthodes !
Qu’est-ce qui pourrait être plus injuste ?)
2.
Lisez Jean 3:27. De quel homme parle Jean ? (Il parle
de lui-même et de chacun. Chacun reçoit des dons de la part de Dieu.)
a.
Quelle est le point soulevé par Jean ? (Il ne devrait
y avoir aucune concurrence pour deux raisons. Premièrement, tous les talents
des hommes viennent de Dieu. Pourquoi revendiquer un quelconque crédit de
quelque chose qui vous est donné par quelqu’un d’autre ? Deuxièmement, la
quantité qui vous est donnée est déterminée par Dieu. Si Jésus a plus de
"dons", c’est très bien. Les disciples de Jean ne devraient pas
espérer qu’il ait plus de dons que ceux qui lui sont donnés par Dieu.)
b.
Réfléchissons à cela un instant. Que nous enseigne cela
sur notre orgueil qui nous place souvent au-dessus de notre "statut"
dans la vie ?
i.
Que nous enseigne cela sur la jalousie ? Sur la
convoitise ?
ii.
Avant d’aller trop loin sur ce chemin, est-ce que tout le
monde utilise tous les dons donnés par Dieu ?
(1)
Si la réponse est négative, est-il alors incorrect de
tirer de la fierté de l’utilisation de plus de dons que les escargots que sont
nos concurrents ?
(2)
Si la réponse est négative, alors nous ne devrions pas
ressentir de jalousie quand nous sommes l’escargot et que notre
"concurrent" agit avec plus de foi et fait un meilleur travail parce
qu’il utilise davantage de ses dons. (La jalousie et la convoitise sont
mauvaises. Que nous nous basions sur des dons limités de la part de Dieu ou sur
notre échec de tirer pleinement avantage des dons de Dieu, nous sommes là où
nous sommes dans la vie et nous ne pouvons pas changer le passé. Tout ce que
nous pouvons faire est tirer avantage des dons et des occasions que Dieu nous
donne maintenant et en laisser l’issue à Dieu.)
3.
Cher ami, Dieu vous a offert la tâche d’être son disciple.
Voulez-vous l’accepter ? Voulez-vous partager la bonne nouvelle du
salut ? Voulez-vous travailler sans jalousie ou concurrence ?
IV. La
semaine prochaine :Appelés par Jésus à être disciples.