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Étude 10 – Se réformer : désirer croître et changer (Luc 9 & 15, Marc 10, 1 Jean 2)

Copyright © 2013, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Nous avons débuté cette série d’études avec l’avertissement que nous sommes l’église des derniers jours, l’église de Laodicée. Apocalypse 3.15-16 nous dit que notre église est « tiède », et Dieu préférerait qu’elle soit bouillante ou froide. Si nous sommes tièdes, nous ne sommes pas désireux de croître et de changer. Que signifie concrètement croître et changer ? Qu’est-ce qui nous motivera à devenir bouillants ? Débutons notre étude de la Bible et voyons si nous pouvons trouver les réponses !
 
I.       Les deux fils
 
1.     Lisez 1 Jean 2.3-6. Quand nous disons que nous devons croître, cela signifie-t-il que nous devons mieux obéir aux commandements de Dieu ?
 
2.     Lisez Luc 15.11-12. Pourquoi un fils demanderait-il sa part d’héritage avant la mort de son père ? (Il devait vouloir faire quelque chose avec l’argent, que son père n’aurait pas permis.)
 
a.      Le fils avait-il un droit légal à une part de l’héritage alors que son père était toujours vivant ? (Non. Son père possédait la propriété.)
 
b.      Quelle attitude montre le fils vis-à-vis du père ?
 
c.       Selon vous, comment les amis du père voyaient-ils le fils après que le père ait partagé sa propriété avec son plus jeune fils ?
 
3.     Lisez Luc 15.13. Maintenant nous savons ce que le fils avait en tête avec le partage de l’héritage. Selon vous, le père savait-il ce que le fils avait à l’esprit quand il a divisé sa propriété ?
 
a.      Si tel est le cas, pourquoi l’a-t-il fait ?
 
4.     Lisez Luc 15.14-16. Combien de temps a été nécessaire pour que le fils gaspille la part que son père avait gagnée en une vie ? (Pas longtemps.)
 
a.      Selon vous, pourquoi l’histoire nous dit-elle que les cochons mangeaient mieux que le fils ? (Le fils ne pouvait pas tomber plus bas dans la vie.)
 
5.     Lisez Luc 15.17-19. Qu’est-ce qui a ramené le fils à la raison ? Le bon sens ? La faim ? L’Esprit saint ? La détresse ?
 
a.      En repensant à Laodicée, qualifieriez-vous le fils de « froid » ? En repensant à 1 Jean 2, le qualifieriez-vous de désobéissant ?
 
b.      Si le fils n’avait pas fait face à la détresse, serait-il revenu à la raison ?
 
c.       Quelle part de la réflexion du fils montre que son changement de cœur était basé sur davantage que son estomac ? (Il reconnaît son péché.)
 
i.       Quel était le péché principal contre le père ? (Le fils ne faisait pas confiance au père quant à ce qui est mieux dans la vie.)
 
6.     Lisez Luc 15.20. Pourquoi le père était-il ému ? Le fils avait drastiquement réduit sa fortune et l’avait mis dans l’embarras. Le fils avait sans doute une terrible apparence (comme les cochons), et devait revenir pour recevoir de la charité. (Le père l’aimait.)
 
7.     LisezLuc 15.21-23. Le fils n’était-il plus digne d’être appelé « fils » ?
 
a.      Que pense le père de la dignité de son fils ? (Il l’a traité comme son fils !)
 
8.     Lisez Luc 15.25-27. Comment auriez-vous réagi à la place du fils aîné ?
 
9.     Lisez Luc 15.28-30. Sur quoi se focalise le fils aîné ? (Sur lui-même.)
 
a.      Repensez à Laodicée. Ce fils est-il froid ou bouillant ?
 
i.       Obéit-il aux commandements, tel que requis dans 1 Jean 2 ?
 
b.      Le fils aîné aime-t-il son frère cadet ?
 
c.       Le fils aîné connaît-il le père et lui fait-il confiance ? (Il considère l’obéissance au père comme de « l’esclavage ».)
 
d.      Quelle est l’attitude du père vis-à-vis de son fils aîné ? (Il a de l’amour. Tout comme pour son fils cadet.)
 
10. Réfléchissez aux deux fils. Quel est le point commun entre les deux ? (Ils se focalisent sur eux-mêmes.)
 
a.      Connaissaient-ils leur père ?
 
b.      Combien de temps ont-ils été avec leur père ?
 
c.       Qu’est-ce que les deux fils n’avaient pas compris sur leur père ? (Il voulait ce qu’il y avait de mieux pour eux. Il les aimait.)
 
II.     Connaître Dieu
 
1.     Revoyons une histoire que nous avions déjà étudiée auparavant dans cette série d’études. Lisez Matthieu 7.21-23. Nous avions précédemment conclu que ces miracles étaient accomplis par la puissance de Dieu, parce que Dieu nous dit que Satan ne chasse pas les démons (Luc 11.17-19). Quel est le problème avec ces Chrétiens faiseurs de miracles ? (Ils n’ont jamais connu Jésus, de telle sorte qu’ils ne peuvent faire sa volonté.)
 
a.      Comment les compareriez-vous au fils aîné dans l’histoire des deux fils ? (Ils sont précisément comme lui. Ils sont disciples de Dieu. Ils travaillent au nom de Dieu. Ils font ce que Dieu leur demande.)
 
2.     Lisez 1 Corinthiens 13.3. Diriez-vous que cette personne est sauvée ?
 
a.      Y a-t-il une quelconque possibilité pour que cette personne qui a tout donné, même sa vie, faisait cela pour des raisons égoïstes ? (Cela semble impossible. Comment une personne égoïste peut-elle donner sa propre vie ?)
 
b.      Quel est l’ingrédient qui manque à la personne de 1 Corinthiens 13.3, au fils aîné et au fils cadet ? (Aucun d’eux n’a compris l’importance de l’amour pour les autres, ni le fait que le Père les aime et a leur meilleur intérêt à l’esprit.)
 
3.     Lisez à nouveau 1 Jean 2.3-6. Le fils aîné n’a-t-il pas totalement obéi au Père ? Si tel est le cas, ces versets disent qu’il aime son Père, n’est-ce pas ?
 
a.      Quels sont les deux mots-clés que nous trouvons ici ? (La connaissance de Dieu et l’amour. Ce qui manquait à l’aîné était la connaissance de son Père. Ce qui manquait aux faiseurs de miracles était la connaissance de Dieu. Ce qui manquait à la personne qui s’est auto-sacrifiée était l’amour.)
 
b.      Si ces personnes obéissantes ne connaissaient pas Dieu et les personnes désobéissantes (le fils qui est parti) ne connaissent pas Dieu, que signifie connaître Dieu ?
 
i.       Quel rôle joue l’obéissance dans la connaissance de Dieu ? (Si nous connaissons Dieu, cela se reflète dans notre obéissance. Mais l’obéissance ne signifie pas que nous connaissons Dieu.)
 
c.       Lisez à nouveau 1 Jean 2.5-6. Cela est-il également vrai pour l’amour ? Cette obéissance ne veut pas dire que nous aimons, mais l’amour pour Dieu se reflète dans l’obéissance.)
 
III.  Le Père
 
1.     Dans l’histoire des deux fils, trouvons-nous une histoire sur le salut ou une histoire sur la croissance ?
 
a.      Est-ce que le fait que les deux garçons étaient « fils » signifie qu’ils étaient sauvés ?
 
b.      Si vous répondez « Non, ils ne sont pas sauvés simplement parce qu’ils sont fils », à la fin de l’histoire pensez-vous que le fils cadet est sauvé ? Qu’en est-il du fils aîné ?
 
2.     Lisez à nouveau Luc  15.20 et Luc 15.28. Qu’apprenons-nous sur le père ? (Il est derrière ses fils, il leur court après !)
 
a.      Que cela nous enseigne-t-il sur le salut ? (Dieu veut nous le donner. Dieu est derrière nous, il court après nous.)
 
IV.    La croissance des miracles
 
1.     Selon vous, que signifie « croître » ? Quand nous parlons de croissance dans notre expérience chrétienne, (je le demanderai à nouveau) cela signifie-t-il mieux obéir ? (Non. Cela signifie mieux connaître Dieu. L’obéissance découle de la connaissance de Dieu et de l’amour pour lui.)
 
2.     Lisez Philippiens 2.12-13. Quand il nous est dit : « mettez en œuvre votre salut », que cela signifie-t-il ?
 
a.      Quelle est notre œuvre ?
 
b.      Comment nos œuvres influencent-elles notre salut ? (Le verset 13 est la clé. Nous devons avoir l’Esprit saint qui vit en nous. C’est l’Esprit saint qui nous donne la volonté d’obéir, ainsi qu’une attitude d’amour. Tout cela est le don de Dieu. Cependant, nous avons la « tâche » de choisir que l’Esprit saint vive en nous.)
 
c.       Comment les deux fils auraient-ils dû suivre ce conseil ? (Au lieu de rester focalisé sur eux-mêmes, ils auraient dû dire : « Qu’est-ce qui ferait plaisir à mon père ? Que mon père voudrait-il que je fasse ? »)
 
i.       S’agit-il de quelque chose de difficile de vivre avec un Dieu qui est derrière vous ?
 
ii.     Est-ce là ce que signifie la justification par la foi ?
 
3.     Cher(ère) ami(e), êtes-vous tiède ? Pourquoi ne pas inviter l’Esprit saint aujourd’hui et chaque jour, pour qu’il vive en vous et que vous vous focalisiez sur Dieu ?
 
V.      La semaine prochaine : Se réformer : accueillir des pensées nouvelles.