Étude 07 - Lutte de pouvoir (Nombres 16 & 17)
Copyright © 2009, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les
références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS),
2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre
parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Avez-vous déjà vécu une dispute au
sein de votre église ? (C’est une question stupide, n’est-ce pas ?)
Comment savoir qui a raison et qui a tort ? Parfois c’est évident, mais
parfois les deux parties ont de bons arguments. Que se passe-t-il si vous
soutenez la partie "perdante" ? Comment gérer cela ? Cette
semaine nous assistons à une lutte de pouvoir au sein de la communauté
israélite. Entamons notre étude et voyons quels enseignements nous pouvons
tirer pour notre communauté ecclésiale aujourd’hui !
I. Le
litige
1. Lisez
Nombres 16:1-2. Quelles références avait Coré ? (De très hautes
références. Non seulement il était l’arrière-petit-fils de Lévi, mais il était
le fils de Qehath. Les Qehatites "assuraient le service du
sanctuaire" (Nombres 3:27-28). De tous les travaux spéciaux des lévites,
les Qehatites avaient un travail très élevé.)
2. Lisez
Nombres 16:3 et Nombres 16:12-14. Quelle est l’accusation portée contre Moïse
et Aaron ? (Ils se considéraient eux-mêmes comme au-dessus de quiconque,
alors que leur leadership apportait de façon évidente de piètres résultats.)
a. Si
vous étiez un des auditeurs des accusations portées contre Moïse, l’évidence
vous ferait-elle penser qu’elles sont fondées ?
3. Lisez
Nombres 16:8-10 et Nombres 16:15. Quelle est la défense de Moïse face à ces
accusations ? (Les gens qui portaient ces accusations contre Moïse avaient
déjà une grande autorité, et ils en voulaient simplement davantage parce qu’ils
étaient avides de pouvoir. Moïse ne leur avait jamais rien pris, et il ne les
avait jamais trompés d’aucune façon.)
a. Moïse
répond-il aux accusations portées contre lui ? (Quand il est accusé de
faible leadership, la réponse "je n’ai pris aucun de vos biens" ne
correspond pas à l’accusation. Quant à l’autorité, chacun semble accuser
l’autre d’avoir outrepassé son autorité légitime.)
4. Relisons
l’une des accusations de Coré. Lisez à nouveau Nombres 16:3. Avez-vous
l’impression que toute la communauté était sainte ? (Si j’étais l’avocat
de Moïse, j’argumenterais que la raison pour laquelle ils se trouvaient dans
cette situation n’était pas due à un manque de leadership de la part de Moïse,
mais plutôt au fait que le peuple était loin d’être saint !)
5. Lisez
Nombres 16:4-7. Que propose Moïse ? (Que Dieu règle cela.)
a. Est-ce
un argument ? (Dans chaque dispute, nous devrions premièrement nous
tourner vers Dieu. À la place de Moïse, je me serais défendu en disant :
"Dieu m’a choisi. Je n’usurpe ton autorité d’aucune manière. C’est Dieu
qui a décidé cela." Dire que Dieu règlera le cas est équivalent.)
II. L’épreuve
de force
1. Lisez
Nombres 16:16-19. Imaginez la scène. Il me semble que Moïse et Aaron se
tiennent en présence d’un grand groupe qui s’oppose à eux. En termes humains,
ils sont méchamment sous numéraires !
a. Pourquoi
toute l’assemblée est-elle là ? (Cela a dû créer une grande excitation
dans le camp. Maintenant on va avoir quelque chose à raconter !)
i. Si
vous faisiez un sondage au sein du peuple, comment pensez-vous qu’il
voterait ? Supporterait-il Moïse ou Coré ? (Dès lors que les lévites
étaient les seuls qui étaient restés fidèles auparavant (Exode 32:26), et
qu’ils sont maintenant en révolte, je suis amené à croire que Coré a le soutien
de la foule. En particulier, il argumentait qu’ils étaient tous saints - quel
message encourageant ! Il semble que la foule donnait son soutien à Coré
et n’était pas simplement là par curiosité.)
2. Lisez
Nombres 16:20-22. Qui la foule aurait-elle dû soutenir ? (Il est clair de
la réponse de Dieu que le peuple soutenait Coré. Dieu va exécuter un jugement
sur eux, mais Moïse et Aaron intercèdent en leur faveur. Vous ne pourriez pas
avoir meilleur ami que Moïse.)
a. Combien
de fois avez-vous demandé à Dieu de ne pas faire de mal à vos
accusateurs ? De ne pas faire de mal à ceux qui aimeraient vous faire du
mal ?
3. Lisez
Nombres 16:23-27. Pensez-vous que Coré et ses partisans sont toujours confiant que
le jugement de Dieu est en leur faveur ?
4. Lisez
Nombres 16:28-30. Est-ce ainsi que nous devrions régler les litiges dans
l’église ?
a. Qu’en
est-il si vous êtes du mauvais côté entre les deux parties ?
b. Lisez
le conseil de Gamaliel dans Actes 5:38-39. S’agit-il de l’équivalent pratique
de ce que fait Moïse ?
5. Lisez
Nombres 16:31-33. Avons-nous une réponse claire au sujet de qui avait raison et
qui avait tort ?
a. Dans
Nombres 16:27 nous voyons une référence aux "fils" des rebelles. Que
pensez-vous de la justice de les engloutir tous ? (Dieu rendra un jugement
pour la vie éternelle ou la mort éternelle. Cependant, certains de ces enfants
avaient simplement les mauvais parents.)
i. Est-ce
vrai aujourd’hui ? Si vous êtes parent, dans quelle mesure est-il important
que vous soyez fidèle à Dieu ? (Nous pouvons croire que Dieu est plus que
juste parce qu’il est mort pour nous, mais cela montre une réalité qui fait
réfléchir au sujet de l’influence que les parents ont sur le bien-être de leurs
enfants.)
6. Lisez
Nombres 16:34. Pourquoi disent-ils cela ? (Cela rend clair le fait qu’ils
avaient choisi d’être du côté de Coré.)
7. Lisez
Nombres 16:35 et Nombres 17:6. Je suis sûr que certains de mes lecteurs
secouent leur tête et pensent : "Dieu est plutôt rude". Si vous
pensez cela, comment expliquer Nombres 17:6 ?
a. Qu’auriez-vous
fait, à la place de Dieu, pour montrer au peuple que c’est vous qui aviez
établi Moïse et Aaron ? (Le peuple pense d’une certaine façon que Moïse et
Aaron ont fait cela de leur propre pouvoir. Il pense qu’ils ont manipulé un
dieu pour faire leur volonté propre. Le peuple ne comprend pas que le grand
Dieu du ciel leur montre sa propre décision au sujet du leadership. N’importe
quoi d’autre de moins dramatique que la terre qui se fend et que le feu qui descend
du ciel n’aurait certainement pas convaincu le peuple.)
8. Lisez
Nombres 17:7-10. Dieu a-t-il raison ? (Cher ami, je vote pour Dieu ici.
Comment sa volonté pourrait-elle être plus claire ? Il a besoin d’une
nouvelle équipe.)
9. Lisez
Nombres 17:11-13. Aaron le grand prêtre "se tint debout entre les morts et
les vivants". Que cela vous rappelle-t-il ? (Lisez Hébreux 8:1-2. Mon
jugement est que ce peuple mérite la mort. Mon jugement est que je mérite la
mort. Louons Dieu pour Jésus qui a payé la pénalité de mort à notre place et
qui se tient maintenant comme notre Grand Prêtre pour nous donner la vie
éternelle !)
III. Les
arguments pour les gens stupides
1. Lisez
Nombres 17:16-20. Qu’est-ce qui persiste malgré tous ces signes terribles de la
puissance et du jugement de Dieu ? (Les récriminations !)
a. Selon
Dieu, qu’est-ce qui va résoudre le problème ? (Un miracle qui n’implique
aucune mort.)
i. Que
pensez-vous de cette approche ?
2. Lisez
Nombres 17:21-26. Qui Dieu a-t-il clairement choisi ? (Aaron.)
a. Pourquoi
Dieu fait-il montrer les bâtons à tous les Israélites ? (Afin que tous
puissent voir et comprendre le miracle et le choix de Dieu.)
3. Lisez
Nombres 17:27. À quel point sont-ils stupides ? Autant que nous le
sommes ?
a. Y
a-t-il un quelconque enseignement à tirer de cette expérience ? (Oui. Dans
Nombres 17:6 le peuple pensait que Moïse avait quelque puissance spéciale
(mauvaise) pour tuer le "peuple du Seigneur". Maintenant, au moins il
comprend que c’est Dieu qui fait cela aux "perdus".)
b. Prenons
comme hypothèse que nous croyons ne pas être aussi stupides que le peuple
semble l’être. Quelle est l’enseignement qu’ils auraient dû tirer ? (Dieu
dirige, Dieu a ses dirigeants. La rébellion contre Dieu et contre ses
dirigeants amène la mort. Seule l’intervention du grand prêtre peut nous sauver
d’une mort méritée.)
4. Repensons
à quelques études précédentes et considérons les enseignements que nous
devrions avoir appris.
a. Quelle
est l’enseignement que nous devrions avoir appris de l’échec de l’entrée du
peuple en Canaan ? (Nous devons faire confiance à Dieu quand nos vies sont
en danger. Nous devons faire confiance à Dieu lorsque des difficultés se
dressent devant nous. La peur n’est pas uniquement une défiance envers Dieu,
elle nous tient à l’écart de grandes bénédictions.)
b. Quel
est l’enseignement que nous devrions avoir appris de l’homme qui ramassait du
bois le jour du sabbat ? (Nous pouvons parfois croire que Dieu nous a
laissé tomber, alors que c’est notre propre foi qui fait défaut. Le fait de se
détourner de Dieu avec défiance et de pécher se termine toujours par la
destruction.)
5. Alors
que vous reliez cette étude avec les deux dernières, comment résumeriez-vous
notre choix dans la vie ? (Dieu est cette puissance merveilleuse et
effrayante. Si vous lui faites confiance, des choses fabuleuses sont possibles.
Si vous vous rebellez contre lui, vous êtes stupide. Au milieu de cette
terrifiante Présence se trouve Jésus, qui offre de nous sauver de nos péchés.)
6. Cher
ami, les choix sont clairs. Lequel allez-vous faire aujourd’hui ?
IV. La
semaine prochaine : Prêtres et lévites.