Étude 09 – Jésus soulage (Marc 5 & 10, Jean 5, Actes 9)
Copyright © 2016, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Dans notre étude de la semaine dernière nous avons abordé le problème du calendrier de Dieu dès lors que nous sommes dans la souffrance. Quand la vie ne se passe pas bien, et que nous avons besoin de l’aide de Jésus, il nous semble parfois qu’il ne nous aide pas. Tout comme l’histoire de la résurrection de Lazare, il se peut que Dieu ait quelque chose de plus important en tête. Cette semaine, nous parcourons plusieurs histoires qui nous montrent les façons dont Dieu aide dans les moments difficiles. La raison pour laquelle Dieu agit comme il le fait ne nous est pas toujours claire. Débutons notre étude de la Bible et voyons si nous pouvons au moins gagner un peu de clarté !
I. Jaïros
1. Lisez Marc 5.21-23. Supposez que vous soyez Jaïros. À quel point l’arrivée de Jésus dans votre ville est-elle importante ?
a. Jaïros est-il un serviteur de Dieu ? (Oui, il était un « chef » de la synagogue. Il se souciait de sa relation avec Dieu.)
b. Certains des responsables juifs avaient un problème avec Jésus. Quelle était la situation avec Jaïros ? (Il tombe aux pieds de Jésus et montre qu’il avait foi en Jésus.)
c. Que demande exactement Jaïros à Jésus ? (« Viens […] afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive ». Il voulait la guérison de sa fille pour éviter sa mort.)
2. Lisez Marc 5.24. Jésus accepte-t-il d’aider la fille de Jaïros ?
a. Quel est le problème concret ? (La grande foule. Cela créait vraisemblablement un problème quand Jaïros s’avançait vers Jésus pour lui demander de venir.)
3. Lisez Marc 5.25-29. Supposez que vous soyez cette femme. Quel genre d’attitude auriez-vous ? (Sans doute se sentait-elle désespérée. Elle avait dépensé tout son argent chez différents médecins qui n’ont finalement pas pu l’aider. Elle était dans un état « d’impureté » constante (Lévitique 15.19). Pour elle, toucher Jésus signifiait qu’elle voulait qu’il la rende également pure.)
4. Lisez Marc 5.30-31. Que pensent les disciples de la question de Jésus ? (Ils pensaient que c’était une question stupide. À cause de la pression de la foule les gens le touchaient tout le temps.)
5. Lisez Marc 5.32-34. Pourquoi cette femme a-t-elle peur ? (Elle savait qu’elle n’était pas supposée toucher un chef religieux et ainsi le rendre impur.)
a. Comment se sent-elle après que Jésus lui ait parlé ? (Fabuleux. Sa peur s’en est allée.)
6. Mettez-vous à nouveau dans la position de Jaïros. Est-il content pour cette femme ?
a. Les disciples de Jésus pensent que Jésus pose une question stupide sur le fait d’être touché. Selon vous, que pense Jaïros alors que la vie de sa fille pèse dans la balance ?
7. Regardons plus intensément à la situation. Cette femme avait un problème de perte de sang depuis douze ans. Quelle importance cela aurait-il eu si Jésus avait retardé son aide d’un jour ou de quelques heures ?
a. Jésus montre-t-il un manque d’urgence, de sensibilité, ou de bon sens en ne s’occupant pas en priorité du cas le plus urgent ?
b. Vous sentiriez-vous comme si vous aviez envie d’hurler si vous étiez Jaïros ?
c. Tous les facteurs normaux sont-ils ignorés – le fait que Jaïros ait un cas urgent, le fait qu’il était un ami de Dieu, le fait qu’il avait une fonction religieuse importante ?
8. Lisez Marc 5.35-36. Le couperet tombe, le pire est arrivé ! Quand Jésus dit : « N’aie pas peur, crois seulement », que veut-il dire ? Avoir peur de quoi ? Croire en quoi ? La fille de Jaïros est morte ! Sa requête pour guérir a été refusée. Le temps de la peur et de la foi est passé. Ou alors ?
a. Notez que la femme avait peur (Marc 5.33) et Jésus indique que Jaïros avait peur. Combien de vos soucis impliquent la peur ?
b. La peur est-elle un instrument de Satan ?
9. Lisez Marc 5.37-42. Le délai outrageant de Jésus avec la femme à la perte de sang fait-il une quelconque différence maintenant pour Jaïros et sa femme ?
a. Quel avantage voyez-vous dans le délai de Jésus ? (Si Jésus avait simplement guéri la petite fille, certain auraient pu dire qu’elle allait mieux par elle-même. Personne ne se porte mieux naturellement après la mort. L’histoire relève qu’elle était réellement morte, par le fait que les témoins se moquaient quand Jésus a dit qu’elle dormait.)
10. Réfléchissez à cette histoire dans le contexte de toutes les fois où vous pensez que Jésus vous laisse tomber en ne guérissant ou en n’aidant pas quelqu’un que vous aimez. Votre histoire se terminera-t-elle de la même manière – le délai n’importera pas ? (Quand nous sommes au ciel, nous sommes à un endroit où le délai n’importe pas ! Louez Dieu ! Il fera tout ce qu’il faut.)
II. Bartimée
1. Lisez Marc 10.46-48. Nous pouvons comprendre pourquoi cet homme aveugle crie à Jésus. Pourquoi les gens le rabrouent-ils pour le faire taire ?
a. Ceux qui rabrouent Bartimée le respectent-ils ? Montrent-ils de l’intérêt à son égard ?
b. Pensent-ils qu’il est digne de passer du temps avec Jésus ?
2. Lisez Marc 10.49. Jésus a-t-il changé l’attitude de la foule ? Avez-vous la même compétence ?
3. Lisez Marc 10.50-52. Notez la différence entre la façon dont la foule traite Bartimée (« tais-toi ») et la façon dont Jésus le traite (« je veux t’écouter »). Que faisais Jésus pour Bartimée, à part guérir sa vue ?
a. Si vous étiez aveugle et que vous veniez d’être guéri(e), suivriez-vous Jésus avec la grande foule, ou alors iriez-vous voir à quoi ressemblent votre famille et vos amis ?
i. Que cela montre-t-il au sujet de Bartimée ?
III. Bethzatha
1. Lisez Jean 5.1-3 et Jean 5.7. Que cela suggère-t-il quant à la raison pour laquelle tous ces gens malades se trouvent au bord du bassin ? (Les gens étaient guéris s’ils arrivaient à y entrer en premier lorsque l’eau était « agitée ».)
a. Selon vous, les gens étaient-ils réellement guéris ? (Je le pense – sinon cela n’aurait eu aucun sens de rester tout autour du bassin. (Le verset 4 (qui ne se trouve pas dans la version NBS) est controversé. Il dit spécifiquement que les gens étaient guéris. Le contexte, en lui-même, indique que cela est vrai.)
b. Si les gens étaient guéris quand l’eau bougeait, pourquoi Dieu guérirait-il de cette façon ?
2. Lisez Jean 5.5-7. Qu’est-ce qui ne va pas dans la réponse de cet homme ? (Il se focalise sur le problème et non sur la question de Jésus au sujet de son espérance.)
3. Lisez Jean 5.8-9. Pourquoi Jésus ne guérit-il que cet homme quand nous lisons qu’une « multitude de malades, d’aveugles, d’infirmes, d’estropiés » étaient présents (Jean 5.3) ?
a. Est-ce que le « gagne la course pour être le premier », ou le fait que Jésus choisisse cet homme parmi la foule à guérir, vous rappelle-t-il Jésus qui laisse mourir Lazare ? Cela semble-t-il plutôt arbitraire ?
4. Lisez Jean 5.13-15. Que cela suggère-t-il quant à la raison pour laquelle Jésus ne guérit que cet homme ?
a. Nous avons discuté dans des études précédentes à quel point les mauvaises choses peuvent parfois nous amener à nous tourner vers Dieu. Qu’est-ce qui devrait amener cet homme à « ne plus pécher » ? (Un miracle. Une bénédiction extraordinaire dans sa vie. Cela montre qu’une bénédiction peut être la méthode de Dieu pour corriger le péché dans votre vie.)
IV. Dorcas
1. Lisez Actes 9.36-37. Si Dieu prend une décision concernant la mort de chacun d’entre nous, pourquoi laisserait-il mourir Dorcas ? (Tout comme la situation avec Lazare avant que Jésus n’arrive, cela semble impossible à expliquer.)
a. Quelle est la signification du fait que le corps de Dorcas ait été lavé ? (Elle était réellement morte.)
2. Lisez Actes 9.38-40. Toutes les histoires de cette étude impliquent des miracles faits par Jésus. Que cela nous enseigne-t-il ? (Cela nous enseigne que vous ne devez pas être Dieu pour être l’agent de miracles.)
3. Lisez Actes 9.41-42. Que cela suggère-t-il quant à la raison d’avoir laissé Dorcas mourir ? (« Beaucoup se mirent à croire au Seigneur ». Nous avons une compréhension limitée des voies de Dieu, mais même avec nos limites nous pouvons voir des raisons aux décisions de Dieu.)
4. Cher(ère) ami(e), du fait que notre compréhension est imparfaite je ne pense pas que nous devrions essayer d’expliquer la pensée spécifique de Dieu à des gens qui souffrent à cause de pertes tragiques. Mais, ce que ces histoires montrent est que nous devrions faire confiance à Dieu qui nous aime tant qu’il est mort pour nous. Voulez-vous décider de faire confiance à Dieu quoi qu’il arrive ?
V. La semaine prochaine : Jésus gagne la confiance.