Étude 11 – Vivre l’espérance du retour de Jésus (Ecclésiaste 8, Matthieu 25 & 26)
Copyright © 2019, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.
Introduction : Si nous pensons devoir vivre une vie en accord avec les enseignements de la Bible et enseigner aux autres à faire de même, en résulterait-il un peu plus de ciel sur la terre ? Est-ce une croyance raisonnable ? Ou alors, le présence du péché est-elle une barrière permanente au ciel sur la terre ? Les Chrétiens sont-ils critiqués avec raison pour reléguer la solution aux problèmes à la seconde venue de Jésus ? Quand le Seigneur nous demande de prier « Que ton règne vienne, que ta volonté advienne sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6.9-10), est-ce que la résolution des problèmes sur la terre doit être reléguée à Dieu ? Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
I. Une approche modérée
1. Lisez Ecclésiaste 8.14. Existe-t-il une récompense prévisible du fait de vivre de façon juste ? Faire ce qui est juste apportera-t-il un résultat céleste sur la terre ? (Salomon dit qu’il observe que c’est le contraire qui se produit parfois. Les mauvaises personnes obtiennent de bonnes choses et les bonnes personnes obtiennent de mauvaises choses.)
a. Est-ce aussi ce que vous avez observé ?
b. Si c’est le cas, pourquoi pensez-vous que ce soit vrai ?
2. Lisez Ecclésiaste 8.12-13. N’est-ce pas le contraire de ce que nous venons de lire ? Salomon se contredit-il ? (Non. À nouveau, le roi Salomon déclare encore une fois ce que toute personne raisonnable a observé. La vie est meilleure si vous obéissez à Dieu, et elle est pire si vous ne le faites pas. Cependant, il y a des exceptions qui reflètent le fait que nous vivons dans un monde de péché.)
3. Lisez Ecclésiaste 8.15. Comment cela correspond-il à ce que nous venons de discuter ? Est-ce là le but du « ciel sur la terre » ? (Nous devons tirer le meilleur parti de ce que nous avons maintenant. L’idée qu’il existe une relation de cause à effet parfaite dans la vie n’est pas totalement vraie ici sur la terre. Ainsi, Salomon explique que l’obéissance à Dieu est la règle, et vous devriez essayer de profiter de la vie.
II. Les hommes aux talents
1. Lisez Matthieu 25.14-15. Qui est l’homme qui part en voyage ? (Il s’agit d’une parabole sur Jésus qui retourne au ciel alors que ses disciples l’attendent jusqu’à sa seconde venue.)
a. Pourquoi les serviteurs reçoivent-ils différents montants ? (Le texte dit : « chacun selon ses capacités ».)
i. Que cela suggère-t-il sur les humains ? (Nous sommes créés égaux aux yeux de Dieu, mais Dieu reconnaît également que nous avons différentes compétences.)
2. Lisez Matthieu 25.16-18. Selon vous, l’homme qui reçoit les cinq talents est-il plus fidèle que l’homme qui reçoit deux talents ?
3. Lisez Matthieu 25.19-23. Dieu traite-t-il différemment l’homme qui a gagné deux fois plus ? (Non. Nous avons différents talents, mais ce qui est important c’est la fidélité à ce qui nous a été donné.)
a. Avez-vous remarqué quel est le résultat pour ces serviteurs diligents ? (La joie !)
4. Lisez Matthieu 25.24-27. Aurait-il suffit que l’homme à l’unique talent ait mis l’argent dans une banque ? (Cela y ressemble.)
a. Notez que cet homme à l’unique talent dit qu’il a eu « peur ». Peur de quoi ? du capitalisme ? de son maître ?
5. Lisez Matthieu 25.28-30. Que sont ces talents ? s’agit-il d’argent ? s’agit-il de talents naturels ? ou d’opportunités dans la vie ?
a. L’homme à l’unique talent pourrait-il être considéré comme une personne nécessiteuse, parce qu’il a reçu le moins de talents et qu’il a fini sans aucun talent ?
i. Il y en a qui disent : « Si tu veux savoir de quel côté est Dieu, trouve ceux qui vont mal et tu peux savoir que Dieu est de leur côté ». Qu’enseigne cette parabole à propos de cette idée ? (Elle n’est pas fiable.)
b. Quel enseignement spirituel devons-nous tirer de cette parabole ? (Dieu veut que nous soyons diligents avec ce qu’il nous a donné.)
c. Selon vous, cela signifie-t-il gagner davantage de talents ? Cela pourrait-il aider les plus nécessiteux ?
d. Si le plus nécessiteux d’entre eux est celui qui a le plus de talents, pourquoi le maître prend-il son talent et le donne-t-il à celui qui en a le plus ? (Je ne pense pas que la Bible encourage généralement à prendre aux pauvres et à donner aux riches. Mais il y a un fil conducteur dans la Bible, selon lequel la désobéissance et le manque de confiance envers Dieu mènent à une vie sans succès. Relevez ce que nous avons lu précédemment dans le livre de l’Ecclésiaste : ces règles générales ne sont pas toujours vraies.)
III. Affamé, assoiffé et sentant bon
1. Lisez Matthieu 25.34-37 et Matthieu 25.40. Cela suit la parabole des talents que nous venons juste d’étudier. Ces deux paraboles sont-elles liées ? Disent-elles la même chose ? ou au contraire des choses différentes ?
a. Nous enseignent-elles qu’aller au ciel est le résultat du fait de multiplier nos talents et d’aider ceux qui ont faim et soif ?
2. Lisez Matthieu 26.6-9. Supposons que les disciples, tout comme vous, viennent d’entendre les paraboles des talents et sur l’aide à ceux qui ont faim et soif. Leur conclusion serait-elle naturellement et de toute évidence basée sur ce qu’ils viennent d’entendre ? (Absolument ! Les « talents » de la femme viennent d’être versés. Celui qui a faim et soif a toujours faim et soif.)
3. Lisez Matthieu 26.10. Comment Jésus décrit-il la réaction des disciples ? (Ils « tracassent » cette femme. Ce qu’ils disent n’est pas juste.)
4. Lisez Matthieu 26.11. Que dit Jésus au sujet des pauvres ? S’agit-il d’un problème qui a une solution du type « ciel sur la terre » ? (Jésus nous dit qu’il y aura toujours des nécessiteux sur la terre.)
5. Faisons un pas en arrière et lisons à nouveau Matthieu 25.40. Quelle lumière cela apporte-t-il aux actions de cette femme ? (Cette femme n’a pas aidé Jésus indirectement en aidant les pauvres, elle a directement aidé Jésus.)
a. Les disciples se considèrent-ils comme pauvres ? Se considèrent-ils comme ayant faim et soif ? (Ils ne disent pas qu’elle aurait pu vendre ce parfum et diviser l’argent parmi les disciples.)
b. Si les disciples ne se considèrent pas eux-mêmes pauvres, considèrent-ils Jésus comme étant pauvre ? (Non. Si cela avait été le cas, ils n’auraient pas protesté en argumentant que la valeur de ce parfum aurait pu aider les pauvres.)
6. Lisez Matthieu 26.12-13. Quel est l’enseignement pour nous ? (Le fait d’aider ceux qui ont faim et soif est une façon de montrer l’amour de Dieu, mais ce n’est pas la seule. Nous pouvons montrer notre amour à tous ceux qui nous entourent, et pas seulement à ceux qui sont dans le besoin.)
a. Revenons en arrière et lisons à nouveau ce que dit Salomon dans Ecclésiaste 8.15. Est-ce la même chose que ce que Jésus dit à ses disciples ? Rappelez-vous que Jésus était « à table » quand la femme a versé le parfum sur lui.
b. Y a-t-il des conclusions sur ce que nous avons lu et dont nous pouvons être certains ? (Si nous sommes fidèles avec ce que nous avons, Dieu nous bénira. Le fait d’aider ceux qui sont dans le besoin reflète l’amour de Dieu. Le fait d’aider notre famille reflète l’amour de Dieu (voir 1 Timothée 5.4).)
c. Y a-t-il des conclusions plus incertaines ? (L’argument de Salomon semble être la modération. Bien sûr, il se passe des mauvaises choses dans le monde. Mais nous ne devons pas nous concentrer principalement sur cela. Il est également important de profiter de la vie. Certaines mauvaises choses résultent de la désobéissance à Dieu, et cela crée un problème perpétuel.)
d. Cette femme anonyme est-elle « modérée » ? (Il n’y a aucune évidence qu’elle soit riche, à part le fait d’avoir ce parfum de grande valeur. Elle l’a entièrement versé sur Jésus.)
e. Si vous lisez régulièrement ces études, vous savez que je vous fais souvent lire Malachie 3.10-12. Quel point important n’est pas mentionné ici ? (La dîme est 10%. Dieu aurait pu le dire différemment : « Gardez 90% et vous serez extrêmement bénis ».)
i. Cela soutient-il l’approche de Salomon – profiter de la vie avec vos 90% ?
f. Une chanson me vient à l’esprit : « Tout à Jésus je m’abandonne, tout à lui je donne librement ». Ces paroles ont-elles été composées par un illettré de la Bible ? (Je comprends cela comme signifiant que je suis entièrement dévoué à Dieu et à faire sa volonté. Déterminer sa volonté est la raison pour laquelle nous discutons les 90%.)
7. Lisez Ecclésiaste 3.12 et Ecclésiaste 5.19. Comment cela combine-t-il l’idée du bonheur, de la joie et du travail ? (Dieu veut que nous ayons de la joie dans la vie, même dans notre travail. Cela tend à expliquer que l’homme aux cinq talents aimait son travail pour Dieu, alors que l’homme à l’unique talent avait peur. Faire avancer l’évangile, aider ceux qui ont faim et soif, aimer notre famille apporte le bonheur.)
8. Lisez Matthieu 26.14-16. Selon vous, est-ce une coïncidence que l’histoire de la femme au parfum et l’histoire de Judas soient côte à côte dans la Bible ?
a. En quoi Judas est-il différent de la femme au parfum ? (Elle donne généreusement à Jésus lors de ses derniers jours sur la terre. Judas cherche à profiter des derniers jours de Jésus.)
i. Quel est l’enseignement pour nous ? Qui a été heureux à la fin ?
9. Cher(ère) ami(e), ne perdez pas de vue le fait que vous êtes sauvé(e) par la grâce seule. La foi, et non les œuvres, est l’unique chemin vers le ciel. Agir en accord avec nos croyances est une réalité de la vie. Les paraboles de Jésus nous enseignent que la foi change notre façon de vivre. Vivre en accord avec notre foi nous apporte généralement la joie. Voulez-vous vous engager, par la puissance de l’Esprit saint, à chercher à comprendre la volonté de Dieu pour votre vie et à marcher selon sa volonté ?
IV. La semaine prochaine : Aimer la miséricorde.