Copyright © 2020, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net.

Introduction : Lorsque ma femme enseignait à l’école de l’église, l’un des évènements importants de l’école était la pièce de théâtre de Noël. Elle enseignait à de très jeunes enfants, de sorte que le résultat réel de la représentation n’était pas prévisible. Une année, les enfants recréaient la scène de la crèche avec des anges, des bergers et des sages. Le deuxième sage a oublié sa phrase sur l’encens et a déclaré qu’il donnait de la myrrhe à l’enfant Jésus. La myrrhe était le cadeau du troisième sage. Le troisième sage ne savait pas quoi faire parce que la phrase qu’il avait mémorisée venait d’être prononcée par l’autre enfant. Il a pris la voie de la facilité, il a déclaré qu’il donnait à l’enfant Jésus « plus de myrrhe ». C’est ce que nous faisons cette semaine. Nous étudions « plus de leçons » sur le même thème que la semaine dernière. Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !

 

I.  L’amour
 

1.     Lisez Romains 5.7. Mourriez-vous pour sauver la vie d’une personne que vous ne connaissez pas ?

 

a.      Mourriez-vous à la place de quelqu’un que vous reconnaissez comme étant moins productif que vous-mêmes dans la société ?

 

b.      Mourriez-vous à la place d’une mauvaise personne ? (Ma réponse à toutes ces trois questions est : « Non ». L’exception serait pour quelqu’un que j’aime et qui, j’espère, fera mieux à l’avenir.)

 

2.     Sautez quelques versets et lisez Romains 5.10. Mourriez-vous pour votre ennemi ? Ou alors, seriez-vous heureux que votre ennemi soit mort ?

 

3.     Lisez Romains 5.8-9. Quelle est la réponse de Jésus à la question de savoir s’il va mourir pour ceux qui sont mauvais et qui créent des problèmes ? (Il est mort pour nous alors que nous étions pécheurs.)

 

a.      Jésus enseigne quelque chose à travers cela. Que dit la Bible à propos de la colère de Dieu et de la nôtre ? Que cela nous apprend-il sur la haine de Dieu pour le péché et la façon dont il va détruire les pécheurs ? (Si Jésus était prêt à mourir pour nous, il est certainement prêt à étendre son pouvoir pour nous sauver des conséquences certaines du péché.)

 

4.     Lisez Romains 5.11. Nous venons juste de discuter de la colère de Dieu. Quelle est l’attitude actuelle de Dieu envers nous ? La colère de Dieu est-elle une menace actuelle ? (Non, pas pour ceux qui font confiance à Jésus. Nous nous réjouissons maintenant en Dieu parce que Jésus nous a réconciliés avec Dieu le Père.)

 

5.     Lisez Romains 5.14. Notre péché est-il semblable à celui d’Adam ?

 

6.     Lisez Genèse 3.8-9. Adam et Ève viennent juste de pécher délibérément. Quelle est leur réaction ? (Ils se cachent.)

 

a.      Pourquoi se cachent-ils ?

 

b.      Quelle est la réaction de Dieu ? Pourquoi Dieu demande-t-il : « Où es-tu ? », quand il sait parfaitement où ils sont ?

 

c.      Comment répondrait un Dieu de colère ? Quel est l’enseignement à en tirer ? (Adam et Ève se cachent parce qu’ils s’attendent à un Dieu en colère. Nous voyons dans cette histoire (lisez l’histoire entière si nécessaire) que Dieu est derrière nous. Il veut que nous ayons une relation avec lui.)

 

7.     Lisons à nouveau Romains 5.14. Quel type de péché est décrit pour la période après Adam et avant Moïse ? (Lisez Romains 5.15. Ceux qui ont vécu pendant cette période étaient des pécheurs mêmes s’ils n’ont pas péché délibérément. Ils sont devenus pécheurs parce qu’Adam a péché.)

 

a.      Que signifie cela pour ceux qui affirment que nous devons poursuivre la perfection parce qu’un temps viendra où nous vivrons sans que Jésus ne serve de médiateur en notre faveur ? (Ce concept n’est pas basé sur la Bible. La Bible nous enseigne qu’à cause d’Adam et d’Ève nous sommes toujours pécheurs par nature, quelle que soit la qualité de notre vie. Notre seul espoir de salut est notre confiance en Jésus.)

 

8.     Lisez Romains 5.16. Comment obtenons-nous la justification ? (Elle est un « don gratuit ». Il ne s’agit pas de quelque chose que nous gagnons.)

 

II.  Notre réponse
 

1.     Jacob, l’un de ceux qui ont vécu entre Adam et Moïse, vient de réussir à tromper son frère afin de recevoir un avantage très précieux. Comme sa vie est en danger, à cause de cette tromperie, il s’enfuit. Lisez Genèse 28.12-13. Qui tend la main à l’homme de la tromperie ? (Dieu !)

 

a.      Qu’est-ce que Dieu lui propose de faire pour lui ? (Il lui propose de le bénir, lui et sa progéniture.)

 

2.     Lisez Genèse 28.14. Comment comprenez-vous la promesse sur ses « descendants », selon laquelle tous les peuples seront bénis ? (C’est une promesse de la venue de Jésus pour nous sauver.)

 

3.     Lisez Genèse 28.15. Qu’est-ce que Dieu promet d’autre à Jacob ? (Dieu lui promet d’être avec lui, de le garder, et de le ramener chez lui sur sa terre.)

 

a.      Réfléchissez à ces trois promesses. Qu’a fait Jacob pour les mériter ? (Son activité la plus récente est d’avoir trompé son père !)

 

4.     Lisez Genèse 28.17-19. Rappelez-vous que Genèse 28.12 nous dit qu’il s’agit d’un rêve. Jacob croit-il que c’est réel ? Croit-il que c’est un message de Dieu ? (Oui. Il le commémore en dressant une pierre.)

 

5.     Lisez Genèse 28.20-22. La promesse de Jacob fait-elle partie de l’accord avec Dieu ? Ou alors, la promesse de Jacob est-elle une réaction au don que Dieu lui a déjà fait ? (Dieu avait fait la promesse avant que Jacob ne réagisse.)

 

a.      Qu’est-ce que cela nous dit au sujet des promesses de Dieu ?

 

b.      Qu’est-ce que cela nous dit au sujet de la grâce ?

 

6.     Lisez à nouveau Genèse 28.20-22. Jacob se méfie-t-il de Dieu ? (On dirait que le « marché » de Jacob reflète son manque de confiance. Il dit en substance : « Si tu fais vraiment cela, alors je paierai la dîme ».)

 

a.      Si vous étiez à la place de Dieu, comment réagiriez-vous à la réponse de Jacob ? (Je serais agacé. Cela nous montre l’amour que Dieu nous porte, alors même que nous n’avons pas la meilleure attitude !)

 

b.      Examinons la réaction de Jacob sous un autre angle. Comment devrions-nous réagir à ce que Jésus a fait pour nous ? (Encore une fois, je considère cette histoire comme une leçon importante sur la grâce. Si nous croyons vraiment que Jésus nous a sauvés de la mort et nous a donné la vie éternelle, la réponse naturelle et appropriée du cœur est d’être loyal envers lui. L’obéissance reflète notre loyauté.)

 

III.  L’expérience
 

1.     Lisez Marc 10.46-47. Mettez-vous à la place Bartimée. Que pensez-vous et que ressentez-vous ?

 

2.     Lisez Marc 10.48. Pourquoi est-ce que « beaucoup » lui font des reproches ?

 

a.      Que vous viendrait à l’esprit au sujet de ces reproches si vous étiez à la place de Bartimée ? (Je me sentirais désespéré et maltraité. C’est peut-être là ma seule chance de voir. Je résisterais aux reproches de toutes les façons possibles.)

 

3.     Lisez Marc 10.49. Nous avons lu précédemment que la foule était nombreuse et que Jésus était entouré de ses disciples. Quel enseignement tirons-nous de la réaction de Jésus ?

 

4.     Lisez Marc 10.50-52. Bartimée a-t-il mérité sa guérison ? (Il n’a rien mérité. Il désespérait de pouvoir voir et il croyait que Jésus pouvait le faire.)

 

5.     Focalisez-vous sur Marc 10.52. À quoi Jésus attribue-t-il la guérison de Bartimée ? (À sa foi.)

 

a.      Quelle est la réponse de Bartimée ? (Il suit Jésus.)

 

b.      Comment réagiriez-vous si Bartimée retournait là où il avait mendié et s’il continuait son ancienne pratique ?

 

i.       Est-ce vous ? Avez-vous traité le don du salut comme s’il n’était rien ?
 

6.     Cher(ère) ami(e), ces leçons supplémentaires renforcent la grâce et l’amour que Jésus nous a montrés. Ces enseignements sont exposés dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament. Voulez-vous accepter ce don et y répondre avec foi ? Pourquoi ne pas le faire dès maintenant ?

 

IV.    La semaine prochaine : L’adoration dans l’éducation.