Copyright © 2023, Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.

Introduction : Plus de la moitié des Américains déclarent que les dettes ont un impact négatif sur leur vie. J’imagine qu’il en va de même pour toute société qui autorise le crédit facile. Si quelque chose dans la vie crée des problèmes pour plus de la moitié des gens, cette chose devrait être prise au sérieux. Et elle est prise au sérieux par la Bible. La Bible contient une énorme quantité de conseils sur notre relation à l’argent. Une partie de cette relation consiste à éviter les dettes. Parfois, il semble que les dettes soient inévitables. Une urgence médicale peut créer une dette. Une entreprise en faillite peut créer des dettes. Comment devenir propriétaire d’une maison sans s’endetter ? Même avoir une voiture fiable peut nécessiter une dette. Saviez-vous que Dieu avait des règles formelles pour son peuple et les dettes ? Débutons notre étude de la Bible pour en savoir davantage sur la question des dettes !

 

I.  La bénédiction d’éviter les dettes
 

1.     Les dernières études de cette série portent sur la façon dont la générosité envers Dieu crée des bénédictions (y compris des bénédictions financières) pour nous. Lisez Deutéronome 28.1-2 et Deutéronome 28.12-13. En considérant ces quatre versets, que suggèrent-ils au sujet de l’endettement ? (L’endettement est l’opposé des bénédictions. Elle vous place au bas de l’échelle, et non au sommet. Le fait de prêter aux autres vous place au sommet.)

 

2.     Lisez Proverbes 22.7. Personne ne veut être pauvre, ou pire, être esclave. Pourquoi pensez-vous que la Bible dit que quelqu’un qui emprunte est comme un esclave ?

 

a.      Ce proverbe ne donne aucune explication à sa déclaration sur l’esclavage, si ce n’est pour créer un parallèle avec la relation entre les riches et les pauvres. Pourquoi sont-ils similaires ? (L’argent donne des options aux riches. Le parallèle est qu’une personne qui est endettée a un manque d’argent et un manque d’options.)

 

II.  La fierté et les dettes
 

1.     Lisez 1 Jean 2.15-16. Pourquoi quelqu’un s’endetterait-il volontairement ? (Cela tient en partie à la « fierté de la vie ». Vos amis ont des voitures neuves. Peut-être ont-ils un bateau, un véhicule de loisir, une caravane, ou quelque chose que vous aimeriez avoir pour faire partie de leur groupe.)

 

a.      Quand vous pensez à votre dette personnelle, quelle part de celle-ci est basée sur la fierté ?

 

b.      Peut-être connaissez-vous l’expression « trop tôt vieux et trop tard intelligent ». Je me souviens d’un jour où je me tenais devant ma première maison. Elle était très petite et n’avait pas de garage. Deux voitures neuves, une Thunderbird et une Mustang, étaient garées devant ma maison. En contemplant cette photo, je me suis dit que quelque chose clochait sérieusement. Pouvez-vous me dire ce qui n’allait pas ? (J’avais emprunté de l’argent pour acheter les voitures et elles étaient des biens qui se dépréciaient !)

 

2.     Qu’est-ce que j’aurais dû faire pour changer cette image ? (À un moment donné, j’ai cessé d’acheter des voitures neuves et, pendant des décennies, j’ai conduit des voitures que je trouvais en vente sur le bord de la route, ou dont j’avais entendu parler par des amis. J’ai conduit une Honda Accord à 200$, un Chevy LUV à 1’000$ et une Mercedes à 3’000$. C’était embarrassant lorsque je me rendais en voiture à des réunions où les gens savaient seulement que j’étais avocat.)

 

3.     Existe-t-il un moyen d’acheter une voiture neuve et fiable sans s’endetter ? (Maintenant que je suis âgé, nous économisons chaque mois le montant d’un paiement pour une nouvelle voiture. Lorsque nous avons besoin d’une nouvelle voiture, nous la payons comptant. Nous essayons d’acheter des voitures qui ne perdent pas trop de leur valeur.)

 

III.  L’amour et les dettes
 

1.     Lisez Proverbes 6.1-3 et Proverbes 22.26-27. De quel problème s’agit-il ici ? (C’est ce qu’on appelle « garantir un prêt ». Vous acceptez de payer ce qui est dû si la personne qui contracte le prêt ne paie pas.)

 

a.      Ne devons-nous pas faire cela, en guise de témoignage d’amour ? N’est-ce pas quelque chose que les parents devraient faire pour leurs enfants ? (Remarquez précisément ce que disent ces textes. Proverbes 22.26-27 suppose que vous n’avez pas l’argent pour payer la dette. Proverbes 6.1 indique que vous faites cela pour un voisin ou même un étranger.)

 

i.       Serait-il correct d’appeler cela une « dette » si vous avez l’argent pour payer la garantie du prêt d’un membre de la famille ? (Je ne pense pas que ce soit une dette si vous avez l’argent. Considérez l’avantage de donner l’argent au débiteur pour éviter de payer des intérêts à un tiers.)
 

2.     Lisez Deutéronome 15.1-3. Quel est le système officiel que Dieu a mis en place pour son peuple ? (Tous les sept ans, un débiteur était libéré de ses dettes. Cela s’appliquait aux compatriotes juifs, et pas aux étrangers.)

 

a.      Quelle attitude se cache derrière cette libération sabbatique ? (Dieu ne voulait pas que les dettes continuent à augmenter.)

 

b.      Quel impact cela aurait-il sur les prêteurs ? (Cela aurait découragé l’octroi de prêts.)

 

3.     Lisez Deutéronome 15.7-9. Que dit Dieu sur le fait de décourager les prêts ? (Dieu dit que les prêteurs doivent prêter aux pauvres même s’ils sont proches de l’année de libération. Si nous ne donnons rien aux pauvres, nous sommes coupables de péché.)

 

4.     Lisez Deutéronome 15.10. Comment devrions-nous considérer le fait de prêter de l’argent aux pauvres ? (C’est une occasion de recevoir des bénédictions de Dieu.)

 

5.     Comparez Deutéronome 15.11 avec Deutéronome 15.4-5. Comment concilier ces deux passages ? (Il y a deux réponses possibles. Premièrement, les pauvres n’obéissent pas aux commandements et, par conséquent, deviennent pauvres et ont besoin d’aide. Ils devraient obéir aux commandements pour éviter la pauvreté. Deuxièmement, si nous prenons au sérieux nos obligations envers les pauvres de l’église, nous n’aurons pas de pauvres dans l’église.)

 

a.      Remarquez que dans le « système officiel », ceux qui ne sont pas croyants sont exclus. Quelle est l’enseignement à en tirer ? (Je ne crois pas que Dieu nous demande de subventionner un mauvais comportement intentionnel. Ce n’est pas de l’amour que de permettre un comportement destructeur.)

 

6.     Lisez à nouveau Deutéronome 15.1. Pour ceux d’entre vous qui connaissent le système juridique américain, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? (C’est un peu comme les lois américaines sur la faillite. C’est une réponse à une dette écrasante. C’est un système d’aide que tous les prêteurs connaissent.)

 

IV.  Une théologie du pardon
 

1.     Matthieu 18 rapporte l’histoire d’un roi qui réglait ses comptes avec les serviteurs qui lui devaient de l’argent. Un serviteur lui devait 10’000 talents. Lisez Matthieu 18.25-27. Comment répondriez-vous au roi si vous étiez ce débiteur ? (Le roi fait plus que ce qui est demandé. Il n’accorde pas un délai supplémentaire pour payer, il remet la dette.)

 

a.      À votre avis, comment le serviteur a-t-il pu convaincre le roi de lui prêter une telle somme ? (Il devait s’agir d’un serviteur spécial et talentueux.)

 

2.     Lisez Matthieu 18.28-30. Est-ce une réponse choquante pour la personne à qui on a pardonné 10’000 talents ? (Lisez Matthieu 18.31. C’était tellement choquant que lorsque d’autres l’ont appris, ils l’ont rapporté au roi.)

 

3.     Lisez Matthieu 18.32-34 (version NBS). Êtes-vous d’accord avec les actions du roi ?

 

a.      Avez-vous remarqué que cette peine n’est pas la même ? Elle n’implique pas la famille du débiteur et n’exige pas qu’elle soit vendue comme esclave. Cependant, le roi livre le débiteur aux « bourreaux ». Que cela suggère-t-il ? (Cela suggère que ce débiteur est passé de celui qui ne peut pas payer ses dettes à celui qui mérite une punition pour ce qui est essentiellement une activité criminelle.)

 

4.     Lisez Matthieu 18.35. Le contexte de cette histoire est très important. La motivation de Jésus pour raconter cette histoire est une discussion sur le fait de pardonner à ceux qui ont péché contre nous (voir Matthieu 18.21). Vous ai-je fait perdre votre temps avec cette histoire, ou pensez-vous qu’elle a quelque chose à nous apprendre sur le prêt et la dette ? (Je pense qu’elle contient deux enseignements pertinents. Premièrement, elle montre la situation vulnérable d’un débiteur. Deuxièmement, je pense que l’argent n’est qu’une application de notre obligation de pardonner aux autres à la lumière de ce que notre Père céleste nous a pardonné. Si Dieu nous a rendu notre vie (quelque chose d’une valeur sans limite), comment ne pas faire preuve de miséricorde envers ceux qui, dans l’église, nous doivent de l’argent ?)

 

a.      Nous n’avons jamais abordé la situation rare où les gens sont endettés sans qu’il y ait faute de leur part. Que suggère cette histoire sur l’aide à apporter à ces personnes ? (Le contexte du pardon à ceux qui ont péché contre nous doit s’appliquer à ceux dont la dette est due à leur propre faute. Dans quelle mesure devrions-nous aider davantage ceux dont la dette n’est pas de leur faute ?)

 

5.     Cher/ère ami(e), voulez-vous voir le conseil de Dieu sur les dettes comme une autre bénédiction ? Si vous évitez les dettes, votre vie sera bénie. Pourquoi ne pas renoncer à votre fierté et prendre au sérieux l’enseignement de la Bible sur les dettes ?

 

V.    La semaine prochaine : S’amasser des trésors dans le ciel.