Étude 07 – À l’un de ces plus petits (1 Timothée 5, Lévitique 19, Luc 19)
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Introduction : Quand j’ai commencé à conduire, je prenais rarement des auto-stoppeurs que je ne connaissais pas. Un matin d’été, je me rendais avec mon frère à un travail sur un chantier lorsque sa voiture, belle mais peu fiable, est tombée en panne. J’ai alors vu les choses sous un autre angle dès le moment où j’ai eu besoin d’un chauffeur ! L’un des défis que j’ai dû relever en écrivant cette leçon est que je crains d’avoir un préjugé, fondé sur un manque d’expérience, et donc un manque de compassion pour les pauvres. Je ne l’ai été que lorsque j’étais jeune marié. Un autre sérieux défi est que les pauvres aux États-Unis, tout comme dans d’autres démocraties, ont une situation bien différente de celle des pauvres pendant la majeure partie de l’histoire du monde. Dans une démocratie, les pauvres peuvent voter, et ils sont plus nombreux que les riches. Les pauvres votent eux-mêmes de s’attribuer de l’argent et des avantages qui sont pris aux riches de façon non volontaire. En conséquence, les riches comme les pauvres ont le sentiment d’être dans leur bon droit. Aux États-Unis, un pourcentage important de la population donne peu de son propre argent pour aider les autres, car ce groupe se contente de voter pour redistribuer l’argent des riches aux pauvres. Que nous enseigne la Bible à propos d’une telle situation ? Qu’est-ce que cela signifie d’avoir une attitude comme celle de Jésus envers les pauvres dans le contexte d’une société comme la nôtre ? Débutons notre étude de la Bible et voyons ce que nous pouvons apprendre !
I. L’un de ces plus petits
1. Lisez Psaumes 68.6 et Ésaïe 1.17. Que suggèrent ces deux versets à propos des veuves et des orphelins ? (Dieu les protège et nous devons contribuer à ce qu’ils ne soient pas opprimés.)
2. Lisez Deutéronome 14.28-29. Que dit ce texte sur la dîme et sur le soutien aux veuves et aux orphelins ? (La troisième année, la dîme était apportée en ville et était utilisée en partie pour nourrir les veuves et les orphelins.)
3. Lisez Jacques 1.27. Que dit Jacques à propos de l’aide aux veuves et aux orphelins ? (La Bible décrit uniformément les veuves et les orphelins comme étant ceux qui ont le plus besoin d’aide. Ils font véritablement partie des « plus petits ».)
II. Paul et les plus petits
1. Lisez 1 Timothée 5.3-5. Que veut dire Paul quand il écrit qu’il faut honorer les veuves « qui sont réellement seules » ? Pense-t-il qu’elles ont un mari caché quelque part ? (Non. Paul définit le mot « veuve » comme une femme âgée qui est vraiment seule. Elle n’a pas de famille pour l’aider. Si elle a de la famille, ils devraient l’aider.)
2. Lisez 1 Timothée 5.8. Quel est le commandement relatif à l’entretien des membres de la famille ? (Les membres de la famille doivent subvenir aux besoins de leurs proches. Cela doit être une priorité pour la famille.)
3. Lisez 1 Timothée 5.16. Qui doit aider ici ? (Une femme « croyante » qui a un lien de parenté avec la veuve. Une fois de plus, nous voyons que Paul se réfère à celles qui sont « réellement seules », comme une femme sans famille pour l’aider.)
a. Explorons une question liée au contexte contemporain. Si, dans le système de sécurité sociale actuel, une veuve peut compter sur le gouvernement pour la soutenir, est-elle vraiment une « veuve » au sens de la discussion de Paul ?
b. Le gouvernement libère-t-il les familles de cette responsabilité ?
4. Lisez 1 Timothée 5.9 et Actes 6.1-2. Quel système trouvons-nous ici ? (Il est raisonnable de conclure que l’église primitive avait un système d’aide sociale pour les veuves. C’est quelque chose qui ressemble à notre système moderne d’aide sociale, dans lequel les veuves seraient « inscrites ».)
5. Lisez 1 Timothée 5.9-13. Quels sont les critères pour y être inscrit(e) ? (Il y a une condition d’âge, une condition de caractère, et une politique qui rejette les personnes qui seraient encouragées à être oisives.)
a. Ces critères sont-ils ceux que nous devrions appliquer aujourd’hui dans les programmes d’aide sociale du gouvernement ?
b. S’agit-il de critères que nous devrions appliquer dans nos propres actions caritatives en faveur des plus démunis ?
III. Les plus petits et le travail
1. Lisez 2 Thessaloniciens 3.10-12. Devrions-nous donner de l’argent aux gens simplement parce qu’ils sont pauvres ? Ou alors, devrions-nous demander aux pauvres de travailler ? (Cela signifie que ceux qui ne sont pas prêts à travailler ne devraient pas manger.)
a. N’est-ce pas un peu dur ? Pourquoi la Bible exigerait-elle de travailler ? (Nous ne devrions pas encourager les gens à être des « gêneurs » oisifs.)
b. Devrait-il y avoir une limite d’âge à l’obligation de travailler ? (Certains chrétiens soutiennent que nous ne devrions jamais « prendre la retraite », mais je ne pense pas que cela soit soutenu par la Bible. Les prêtres se retiraient du service actif à 50 ans (voir Nombres 8.24-26).)
2. Lisez Ézéchiel 16.49. Que cela nous apprend-il sur le fait de ne pas travailler ? (La paresse peut infecter aussi bien les pauvres que les riches. Le problème de Sodome n’était pas seulement sa « tranquille insouciance », mais également le fait de ne pas aider « les pauvres et les défavorisés ».)
a. Ou alors, le problème est-il que les personnes qui vivaient dans le « rassasiement » et dans une « tranquille insouciance » n’ont pas aidé les pauvres ? S’agit-il simplement de dire qu’ils avaient le temps et la nourriture pour aider, plutôt que de condamner la « tranquille insouciance » ?
3. Lisez Proverbes 20.13, Proverbes 28.19, Proverbes 15.19-21, et Proverbes 21.25-26. Quelle est la conclusion à tirer de ces textes sur la paresse et le manque de concentration ? (La paresse entraîne un mauvais résultat.)
a. Avons-nous l’obligation chrétienne d’encourager le travail et la fixation d’objectifs chez les paresseux ?
4. Lisez Lévitique 19.9-10. C’est la règle sur le glanage. Qui doit-on aider ? (Les pauvres et les voyageurs.)
a. Si vous avez une certaine expérience de l’agriculture, comment les cultures poussent-elles au bord du champ ? (D’après mon expérience très limitée, les cultures se portent moins bien dans la zone de bordure. L’avantage de cette règle pour l’agriculteur est qu’il peut concentrer ses récoltes sur la zone la plus productive du champ.)
b. Qu’est-ce que le glanage exige des pauvres ? (Il exige du travail. Il n’est pas nécessaire qu’ils possèdent la terre, ni qu’ils cultivent la récolte, mais ils sont tenus d’aller récolter ou de ramasser les grains tombés au sol.)
5. Lisez Lévitique 19.15. Qu’y a-t-il de mal à être partial envers les pauvres ? (Dieu exige la justice. Il ne permet pas la partialité envers les pauvres ou les riches.)
IV. L’aide non méritée
1. Lisez Luc 14.12-14. Quel principe cela enseigne-t-il sur l’aide aux pauvres ? (Il s’agit d’une aide non méritée. La Bible nous enseigne-t-elle autre chose que d’exiger des pauvres qu’ils travaillent ?)
2. Jésus est entré dans Jéricho où un homme riche nommé Zachée voulait le voir. Lisez Luc 19.5-8. Pourquoi Zachée a-t-il donné la moitié de son argent aux pauvres ?
a. Zachée ne mentionne pas une personne ou un ministère spécifique. Pourquoi ne donner que la moitié ?
b. Que pensaient les dirigeants juifs de Zachée ? (Ils le traitaient de « pécheur ». Lisez Luc 19.2 qui nous dit qu’il était le « chef des collecteurs d’impôts ». Rome sous-traitait la collecte des impôts à des particuliers, l’idée étant que le collecteur gardait un certain montant des impôts comme paiement. Je soupçonne que l’opinion populaire était que Zachée usurpait habituellement la population. Cela a pu le motiver à dire qu’il donnerait une moitié arbitraire aux pauvres.)
3. Lisez Lévitique 25.35. Selon vous, que signifie l’expression « tomber dans la misère » ? (Cela ressemble à un accident, et non à un mode de vie.)
a. Qu’est-ce que cette pauvre personne a fait pour mériter une aide ? (Rien, sauf que ce n’était pas la condition normale de cette personne.)
4. Lisez Job 29.16-17. Quelles sont les trois choses que Job a faites pour les pauvres ? (Il a aidé ceux qui étaient dans le besoin. Plus encore, il a recherché ceux qui avaient besoin d’aide. Enfin, il a combattu ceux qui voulaient profiter des pauvres.)
5. Cher/ère ami(e), nous sommes bénis en aidant les pauvres. Mais une partie de cette aide consiste à décourager la paresse et à encourager les pauvres à apprendre comment vivre une vie meilleure. Voulez-vous vous engager à aider les pauvres, en particulier ceux de votre famille ?
V. La semaine prochaine : Organiser sa réussite.