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Étude 10 – Restitution (Luc 12)

Copyright © 2023, Bruce N. Cameron, J.D. Toute reproduction de cette étude, même partielle, n’intégrant pas le présent paragraphe dans son entier est interdite, de même que toute utilisation à des fins commerciales. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse https://www.etudesbibliques.net. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Français courant (NFC), 2019, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Priez pour être guidé(e) par l’Esprit saint pendant que vous étudiez la Bible.
 
Introduction : Notre étude de cette semaine porte sur ce que nous devrions faire dans nos vieux jours. Si la « restitution » dans le titre est dirigée vers les parents plutôt que vers les enfants, cela ne rend-il pas le titre très étrange ? Les personnes âgées ne sont-elles pas moins riches ? Qu’en est-il de tous les rabais accordés aux personnes âgées ? Cela ne montre-t-il pas qu’elles sont dans le besoin ? La vérité est que beaucoup de personnes âgées, en particulier celles qui ont suivi les enseignements de la Bible sur la gestion de l’argent, ont mis de l’argent de côté pour leurs vieux jours. Que doivent faire ces personnes âgées avec leurs biens dans leurs dernières années ? Débutons notre étude de la Bible et apprenons-en davantage !
 
I.  Le fermier
 
1.     Lisez Luc 12.16-17. Comment Jésus décrit-il la richesse du fermier ? (Jésus dit que le fermier était riche. La suggestion est qu’il était riche avant ce que Jésus décrit ensuite.)
 
2.     Lisez Luc 12.18-19. Est-ce un plan d’affaires intelligent ? Ne s’agit-il pas d’économiser pour l’avenir ? N’est-ce pas comme ce que Joseph a fait sous la direction de Dieu (voir Genèse 41.47-49) ?
 
3.     Lisez Luc 12.20-21. Dieu traite ce fermier prudent d’« insensé » ! Nous devons discuter de quelques questions pour mieux comprendre cette étiquette.
 
a.      Y a-t-il une raison de croire que ce fermier est vieux et que cela nous apprend quelque chose sur les personnes âgées qui ont de l’argent ? (Il n’y a aucune preuve qu’il soit vieux – si ce n’est que le fermier est mort cette nuit-là. Cette parabole pourrait enseigner aux chrétiens de tout âge comment gérer les profits.)
 
b.      Lisez à nouveau Luc 12.19. Y a-t-il quelque chose de mal à ça ? Ne dirait-on pas que le fermier prévoyait de prendre sa retraite « pour de nombreuses années » ?
 
c.      Comparez Luc 12.21. Pourquoi Dieu appelle-t-il ce fermier un « insensé » ? Est-ce parce qu’il a épargné pour l’avenir ? (Non. L’accusation réelle est qu’il a épargné pour l’avenir « pour lui-même », et qu’il n’était « pas riche aux yeux de Dieu ».)
 
i.       Que faudrait-il faire pour être riche vis-à-vis de Dieu ? (Comme nous l’avons étudié, Malachie 3 fixe comme objectif de rendre à Dieu 10% de ses revenus.)
 
ii.       Pensez-vous que Dieu parle d’argent lorsqu’il reproche au fermier de ne pas être riche à son égard ? (L’histoire ne dit pas si le fermier a payé la dîme sur son gain, mais elle nous dit exactement comment le fermier avait l’intention de passer son temps. Le plan du fermier ne comporte aucune déclaration sur le fait de consacrer du temps à Dieu.)
 
iii.       Selon vous, Dieu a-t-il mis fin aux jours du fermier parce qu’il a bêtement manqué à ses obligations envers Dieu ? N’oubliez pas qu’il s’agit d’une histoire !
 
4.     Je ne pense pas que nous puissions comprendre correctement l’histoire que Jésus a racontée si nous ne remarquons pas pourquoi Jésus a raconté cette histoire. Lisez Luc 12.13-15. S’agit-il des enfants du fermier mort ? (Puisque Jésus raconte l’histoire d’un fermier, la réponse est « non », mais ces faits pourraient s’intégrer dans l’histoire.)
 
a.      Que pensez-vous de la réponse de Jésus dans Luc 12.14 ? Cela vous semble-t-il juste ? Est-il vrai que nous n’avons pas à répondre à Jésus ? (Jésus dit simplement qu’il n’est pas un juge local.)
 
5.     Luc 12.15 est la clé de toute la discussion que nous avons eue jusqu’ici sur le fermier. Quel est l’avertissement que donne Jésus ? (Ne pas convoiter.)
 
a.      Pourquoi ? (« La vie d’une personne ne dépend pas de ses biens. »)
 
b.      Est-ce là une définition de la convoitise – une focalisation sur les biens, au lieu des autres choses de la vie ?
 
i.       Considérez comment cette définition de la convoitise correspond à ces faits. Au lieu de demander à Jésus un conseil spirituel, le frère demande de l’aide pour soutirer de l’argent à son frère.
 
6.     Lisez à nouveau Luc 12.16. Jésus raconte l’histoire du fermier pour illustrer sa réponse au frère. En gardant cela à l’esprit, selon vous, quel est le but de l’histoire du fermier ? (Nous ne devons pas nous concentrer sur nos possessions au détriment de notre relation avec Dieu. Pourquoi ? Parce que nos possessions peuvent disparaître en un instant, alors que notre relation avec Dieu est éternelle.)
 
a.      Cette histoire a-t-elle quelque chose à dire aux personnes âgées qui ont de grands biens ?
 
b.      Cette histoire a-t-elle quelque chose à dire aux personnes âgées qui ne possèdent pas de grands biens ?
 
c.      Avez-vous remarqué que les personnes qui n’ont pas de grands biens sont souvent plus concentrées sur les biens matériels que celles qui en ont ? Est-ce un hasard si Jésus a dit au frère sans héritage de se garder de toute convoitise ?
 
d.      Cette histoire contient-elle un enseignement pour les jeunes ? (Elle le doit. C’est une personne plus jeune ayant un différend sur l’héritage qui a lancé la discussion.)
 
7.     Après avoir considéré notre discussion sur l’histoire du fermier et son contexte, qu’est-ce que le fermier aurait dû dire dans Luc 12.19, qui aurait été mieux que ce qu’il a dit ? (Il aurait dû dire : « Je n’ai pas besoin de gagner ma vie pendant de nombreuses années. Je passerai ce temps à faire avancer le royaume de Dieu, à me détendre davantage, à aimer manger et boire, et ma vie sera remplie de joie ».)
 
II.  L’héritage
 
1.     La mort du fermier, dans le contexte de la dispute des frères au sujet d’un héritage, soulève la question de savoir comment le fermier aurait dû envisager la possibilité de sa mort. Lisez 1 Timothée 5.8. Les personnes âgées possédant des biens doivent-elles les transmettre à leurs enfants ? (Nous sommes tenus de subvenir aux besoins de notre famille. Cependant, le contexte de cette instruction est d’aider ceux qui sont pauvres.)
 
a.      Dans notre décision concernant notre argent à notre mort, est-ce que le fait d’être riche envers Dieu est toujours une considération ? (Elle doit l’être, au vu de l’histoire du fermier.)
 
2.     Considérons quelques textes sur la transmission de notre richesse à nos enfants. Lisez Proverbes 13.22. Supposez que vos enfants n’aient pas besoin de votre fortune. Cela suggère-t-il que nous devrions tout de même leur donner ce patrimoine en pensant à nos petits-enfants ?
 
a.      Devons-nous subvenir spécifiquement à nos petits-enfants ?
 
3.     Lisez 2 Corinthiens 12.14. Les parents ont-ils l’obligation de transmettre des biens à leurs enfants ? (Au mieux, il s’agit d’un point secondaire que Paul soulève.)
 
4.     Lisez Psaumes 103.13. Si vous avez répondu à la question précédente par un « oui », s’agit-il d’une question de compassion plutôt que d’obligation ?
 
5.     Lisez Nombres 27.9-11. Réfléchissez à ce qui est écrit ici. S’agit-il d’un commandement de laisser un héritage, ou d’un commandement sur ce qui se passe si vous laissez un héritage ?
 
6.     Lisez Deutéronome 21.17. Pensez-vous que cela s’applique encore aux chrétiens d’aujourd’hui ? (Un commentateur a fait remarquer que c’est le seul endroit dans la Bible où il est dit qu’une double portion doit être donnée au premier né. Il existe d’autres références à un « droit d’aînesse », qui englobe plus qu’un héritage de biens. Dans Genèse 25.5-6, Abraham a donné tout ce qu’il avait à Isaac, même si Isaac n’était ni son premier né ni son fils unique.)
 
7.     Lisez Genèse 49.3-4 et 1 Chroniques 5.1-2. Quelle est l’enseignement à tirer de la manière dont nous devons léguer nos biens à nos enfants ? (Il s’agit d’une considération de mérite.)
 
8.     Lisez Proverbes 13.11. Quelle mise en garde cela suscite-t-il quant à un transfert immédiat de nos biens à nos enfants à notre décès ? (Cela pourrait être une erreur, car ils pourraient les perdre.)
 
9.     Lisez 1 Timothée 6.17. Quel est le meilleur héritage que nous pouvons transmettre à nos enfants ? (Avoir confiance en Dieu plutôt qu’en l’argent.)
 
10.     Cher/ère ami(e), notre vie ne se résume pas aux biens que nous possédons. Ceux-ci peuvent disparaître en un instant. Pourquoi ne pas, conformément à 2 Corinthiens 4.18, tourner notre attention vers une relation avec Dieu ? Il s’agit là d’une bénédiction éternelle.
 
III.    La semaine prochaine : Quand les temps sont durs.