Étude 04 - Contempler le visage de l’orfèvre (Romains 8, Job 23, Daniel 12, 1 Pierre 1)
Copyright © 2007, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les
références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS),
2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre
parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
Introduction
: "Une mauvaise journée au paradis est comme un bonne journée n’importe
où ailleurs". Je ne suis pas sûr d’avoir exprimé cette citation de façon
correcte, mais c’est quelque chose que j’ai eu l’occasion d’entendre de la part
de personnes qui pensent vivre dans un bel endroit. Le sens que je tire de cette
déclaration est qu’ils aiment l’endroit où ils vivent même quand tout n’est pas
parfait. Notre étude de cette semaine porte sur une idée similaire. Même quand
un chrétien a une "mauvaise journée", son caractère s’affine. Même
les mauvaises journées sont bonnes ! Débutons notre étude et apprenons-en
davantage sur la "vie au paradis" !
I.
Soupirer
1.
Lisez Romains 8:22-25. Sommes-nous les seuls à avoir de
temps en temps une "mauvaise journée" ? (Non, "la création
tout entière" soupire.)
a.
Remarquez que la "douleur" est comparée à la
douleur de l’accouchement. Que cela suggère-t-il ? (La douleur de
l’accouchement est limitée dans le temps, et donne un résultat merveilleux.)
b.
Que sont les "prémices de l’Esprit" ? Le
texte dit que nous les avons. Que sont-ils ? (Les chrétiens ont un
avant-goût de paradis au travers du travail de l’Esprit saint dans leur vie. Le
fait de prendre des vacances au paradis ("avant-goût") nous amène à
désirer y vivre. Le fait d’avoir l’Esprit saint dans notre vie nous amène à davantage
souhaiter être au ciel.)
c.
Personnellement, cela me semble être comme une plainte
contre ce que nous n’avons pas, par opposition à souffrir une réelle douleur.
Est-ce juste ? (L’accouchement est une réelle douleur (c’est ce qu’on me
dit !). Le sens que j’en tire est que si nous n’avions que de la
souffrance dans ce vieux monde, nous nous y habituerions et serions
"heureux" avec cette souffrance. Mais, dès lors que les chrétiens ont
l’espérance de la vie éternelle, dès lors que l’Esprit saint agit dans notre vie,
nous ne nous accommodons pas des problèmes de ce monde.)
2.
Lisez Romains 8:26-27. Qu’a à voir la prière avec notre
faiblesse et notre malaise ?
a.
Vous est-il déjà arrivé d’avoir un problème avec votre
voiture, sans pouvoir décrire le problème de façon claire au mécanicien ?
(Ou alors, comme moi qui en sait suffisamment pour être dangereux - je dis au
mécanicien de réparer le mauvais élément !) Dans quelle mesure est-il
important de bien formuler sa demande d’aide pour obtenir un bon résultat ?
(Le texte de Romains traite de la même question que la nôtre sur le fait
d’avoir une "mauvaise journée" sur terre. Une partie de la solution
est d’avoir l’Esprit saint qui nous aide à comprendre la nature du problème.
Cela nous aide à demander correctement à Dieu quelle est la meilleure
solution.)
II.
L’espérance dans les soupirs
1.
Lisez Romains 8:28. Quel réconfort pouvons-nous avoir
quand nous passons une "mauvaise journée" ? (Dieu travaille pour
notre bien.)
2.
Lisez Romains 8:29-30. Quel est notre bien ultime ?
(Être conforme à l’image de "son Fils" (Jésus).)
a.
Que cela suggère-t-il quant à la signification de
"notre bien" ? (Travailler pour "notre bien" peut être
pénible. Mais le but est la vie éternelle. C’est le "bien" ultime.)
i.
Je pensais que nous
étions sauvés par la grâce. Quelle est cette approche "sans travail, pas
de gain" de la vie éternelle ? Pourquoi je peux utiliser le mot
"travail" et "douleur" comme faisant partie de notre vie
éternelle et encore croire à la grâce ? (Romains 8:30 nous montre que nous
sommes sur un chemin. Dieu a en tête la vie éternelle pour nous. Dieu nous
appelle à le suivre. Dieu nous justifie en clouant nos péchés à la croix, en
recouvrant nos péchés avec son sang. Ensuite Dieu nous appelle à la
glorification en menant une vie juste, qui aboutira finalement au ciel.)
3.
Lisez Romains 8:31-37. Quelle action passée de la part de
Dieu nous donne une confiance absolue qu’il est "de notre côté" dans
les difficultés ? (Il nous a donné son Fils !)
a.
Remarquez le catalogue des problèmes de potentielles
"mauvaises journées" que nous pourrions avoir. (Ils s’agit de
problèmes très graves, mais Romains 8:32 nous promet que dans ces problèmes
Dieu "nous donnera tout".)
III. Sortir des
soupirs
1.
Job, un grand homme de la Bible, nous aide à comprendre
le type de problèmes qui nous causent des "soupirs". Lisez Job
23:1-5. Qui Job cherche-t-il ? (Dieu.)
a.
Pourquoi Job cherche-t-il Dieu ? (Il voulait
"plaider sa cause devant lui" (NEG).)
b.
Quelle est la cause de Job ? (Job souffre et il
pense que Dieu le fait souffrir. Dès lors qu’il ne mérite pas de souffrir, Job
veut plaider sa droiture devant Dieu.)
i.
Comment quelqu’un
peut-il affirmer qu’il est droit ? (Lisez Job 1:8. Dieu a dit que Job
était intègre et droit. Job avait quelque chose à plaider devant Dieu !)
ii.
Attendez une minute ! Si Dieu savait que Job était
intègre et droit, pourquoi Job aurait-il besoin de plaider cela devant
Dieu ? (Job pensait faussement que Dieu lui donnait sa souffrance à cause
de son péché.)
2.
Lisez Job 23:6-7. Si Job finissait par plaider sa cause
devant Dieu, penserait-il qu’il pourrait avoir gain de cause ? Qu’il
serait acquitté des accusations qui lui causent sa souffrance ? (Oui. Il
dit qu’il échapperait "à son juge".)
a.
Qui Job considère-t-il comme "son juge" ?
(Il ne le dit pas, mais ce doit être Dieu. La logique de cela n’est pas claire.
Il semble que Job pense que Dieu ne connaît pas tous les faits ou n’ait pas
porté une attention particulière à sa situation.)
3.
Lisez Job 23:8-9. Job peut-il trouver Dieu ?
(Non !)
a.
Est-ce un problème dans notre souffrance ? (Combien
de fois ne sommes-nous pas découragés parce que Dieu ne semble pas écouter nos
prières. Il ne répond pas à nos appels à l’aide.)
b.
Dieu est-il vraiment absent de la vie de Job ? (Bien
au contraire ! Job 1 et 2 nous indiquent que Dieu est très impliqué dans
ce qui se produit dans la vie de Job.)
4.
Lisez Job 23:10. Quelle raison à sa souffrance Job
considère-t-il ensuite ? (Il est éprouvé et affiné.)
a.
Est-ce cohérent avec son argumentation précédente selon
laquelle il ne mérite pas d’être puni ? Selon laquelle il est un homme
droit et que si Dieu connaissait tous les faits et y portait une attention
particulière, il "échapperait pour toujours à son juge" ? (C’est
un point très important. Job est évidemment quelqu’un de remarquable - Dieu l’a
dit. Jusque là, au milieu de la souffrance Job a essayé dans son esprit de
rechercher partout la raison de sa souffrance. "Est-ce parce que je le
mérite ? Non ! J’irai trouver Dieu et je le convaincrai que je suis
innocent." "Où est Dieu ? Je ne le trouve pas. Il ne m’écoute
pas." "Ce qui m’arrive est peut-être une épreuve ? Dieu veut
peut-être voir que je suis de l’or." C’est la façon dont nous réagissons à
la souffrance. Ce sont des étapes par lesquelles nous passons quand nous
souffrons.)
i.
Devrions-nous
réagir de la même façon que Job a réagi ? (Aucune personne normale ne veut
souffrir. Mais dans chaque circonstance difficile nous devons d’abord nous
demander si nous souffrons à cause de nos péchés. Si tel est le cas, nous avons
besoin de nous détourner de ces péchés. Si nous ne souffrons pas directement de
nos péchés, le péché a quelque rôle dans notre souffrance. Soit notre caractère
est affiné en souffrant. Soit nous souffrons à cause du péché général dans le
monde. Quelle que soit la cause de notre souffrance, nous devons rechercher les
opportunités de développement de notre caractère.)
IV. Les
soupirs : valorisez-les !
1.
Lisez Daniel 12:1-4. Quel est le lien avec la fin des
temps sur la terre ? ("Un temps de détresse tel qu’il n’y en a pas eu
depuis qu’il existe une nation." Cette détresse est suivie par le salut
des justes ! Les justes seront délivrés.)
2.
Lisez Daniel 12:8-10. Qu’est-ce qui fait la différence
entre les méchants et les justes ? (Les justes seront "purifiés,
blanchis et épurés". Pendant que les méchants resteront méchants tout
simplement.)
3.
Lisez 1 Pierre 1:3-9. Comment sommes-nous sauvés ?
Daniel a écrit sur le fait que nous sommes purifiés, blanchis et épurés. Est-ce
qu’un tel caractère, qui résulte de notre souffrance, est nécessaire au
salut ? (J’aime la manière dont Pierre réconcilie cela. Il exprime de
façon très claire que nous sommes sauvés par la vie, la mort et la résurrection
de Jésus. Notre foi en Jésus est raffinée par le feu. La souffrance indique si
notre foi est vraie ou non. La souffrance ne nous rend pas parfaits, ce qui
nous donnerait le droit d’entrer au ciel par nos propres mérites. Au lieu de
cela, la souffrance éprouve et raffine notre foi en Jésus. C’est par les
mérites de sa vie parfaite et de sa mort que nous accédons au ciel !)
4.
Cher ami, souffrez-vous aujourd’hui ? C’est une
situation difficile, mais considérez-la comme une bénédiction pour raffiner
votre caractère et votre foi.
V.
La semaine prochaine : Le feu de l’épreuve.