Logo EtudesBibliques.net
Faire un don

Études thématiques

Étude 11 - La veuve de Sarepta ou le saut de la foi (1 Rois 17)

Copyright © 2010, Bruce N. Cameron, J.D. Toutes les références bibliques se réfèrent à la version Nouvelle Bible Second (NBS), 2002, sauf indication contraire. Des réponses suggérées sont placées entre parenthèses. Cette étude est publiée sur Internet à l’adresse http://www.etudesbibliques.net.
 
Introduction : Cette semaine, ma vertueuse femme m’a dit qu’elle ne voulait pas que je lui achète de cadeau pour Noël. Au lieu de cela, elle voulait que je donne l’argent de son cadeau à une œuvre de charité. Ma première pensée était : "Moi aussi je devrais faire cela". Ensuite, j’ai commencé à lutter pour prendre cette décision. Qu’en est-il de vous ? Luttez-vous contre l’égoïsme ? Peut-être vous demandez-vous maintenant s’il est égoïste d’accepter des cadeaux à Noël ? Bonne question ! Peut-être que la réponse a un lien avec le fait que vos besoins sont comblés. Qu’en est-il d’aider les autres quand vos besoins ne sont pas comblés ? Débutons notre étude de la Bible et voyons ce que nous pouvons apprendre sur le vrai égoïsme !
 
I.       La sécheresse
 
1.     Lisez 1 Rois 17:1-4. Si Dieu peut empêcher la pluie de tomber, peut-il pourvoir aux besoins de ceux qui le suivent ?
 
a.      La réponse est bien évidemment affirmative. Donc, pourquoi devrions-nous pourvoir aux besoins de ceux qui suivent Dieu ?

2.     Lisez 1 Rois 17:7-9. Élie aurait-il dû croire que Dieu avait manqué à sa parole quand la rivière s’est asséchée ?

a.      Pourquoi Dieu l’a-t-il laissée s’assécher ?
 
b.      D’où proviendra le prochain repas d’Élie ? (Il doit se déplacer hors du pays. Là, une veuve pourvoira à ses besoins.)
 
3.     Lisez 1 Rois 17:10-12. Mettez-vous à la place de cette veuve. Mettriez-vous les besoins d’un étranger au-dessus de vos propres besoins et de ceux de votre fils ?

a.      La veuve a-t-elle l’obligation morale de donner de la nourriture à son fils avant d’en donner à un adulte étranger ?

b.      J’ai appelé Élie un "étranger". Que suggère le fait que la veuve reconnaisse Élie comme un disciple de "ton Dieu" ?
 
i.       Vous rappelez-vous que Dieu avait dit à Élie (verset 9) qu’il avait déjà organisé l’arrangement alimentaire avec une veuve ? Selon vous, la veuve connaissait-elle Élie à l’avance ?
 
(1)   Si Dieu avait conclu un "arrangement alimentaire" avec la veuve, comment expliquez-vous sa déclaration selon laquelle elle pense qu’elle et sa famille mourrons ?

c.       Que pensez-vous du plan de Dieu - laisser une veuve et son fils mourir de faim comme moyen par lequel le prophète de Dieu est alimenté ?

i.       Supposez que vous soyez la dernière personne de votre église qui soit qualifiée pour une certaine tâche. Quand l’église vous demande d’accomplir cette tâche, devriez-vous vous en détourner ?
 
II.     Le test
 
1.     Lisez 1 Rois 17:13-14. Qu’est-il demandé à cette veuve ? (De donner de la nourriture en échange de la promesse de suffisance alimentaire pour l’avenir.)

a.      Comment auriez-vous réagi ? Diriez-vous qu’une veuve et son fils devraient manger avant le prophète ?

b.      Diriez-vous qu’aller chercher de la nourriture auprès d’une veuve et de son fils affamés est illogique - Élie devrait chercher de l’aide auprès de quelqu’un qui se trouve dans une meilleure situation ?
 
c.       Diriez-vous qu’un serviteur leader devrait logiquement manger le dernier ?
 
d.      Feriez-vous remarquer (selon ce que nous avons vu dans notre dernière étude) que les prophètes mentent parfois, et que celui-là a une très bonne raison de vous mentir ?

e.      Dieu nous demande-t-il de laisser ce qui est certain en échange d’une promesse de quelque chose de plus grand ?

2.     Lisez 1 Rois 17:15-16. Quel est le résultat de la foi de cette veuve ? (Elle et son fils vivent !)
 
3.     Je me suis mis une fois dans une situation terrible, quand deux membres d’église étaient impliqués dans des procédures de divorce et de garde des enfants. L’un des conjoints m’a montré quelques documents légaux (demandes de renseignements), reçus de la part de l’autre conjoint, demandant s’il pensait payer la dîme avant de payer la facture d’électricité. Comment répondriez-vous à cette demande de renseignement ? (Répondre que vous paieriez d’abord la dîme montrerait (je présume) que vous n’êtes pas un bon parent. J’ai accepté d’être un témoin du parent qui paierait premièrement la dîme.)
 
4.     Lisez Luc 4:23-26. Si votre pasteur local venait vers vous avec la proposition faite par Élie, l’accepteriez-vous ?

a.      Ou alors, diriez-vous à votre pasteur de prier d’abord pour davantage de farine et d’huile ? (Jésus suggère que parfois ses disciples sont plus réticents à marcher par la foi dès lors qu’il s’agit de personnes qu’ils connaissent.)

i.       Réduisons-nous parfois les moyens et les pratiques de notre propre église simplement parce que nous y sommes habitués ?
 
III.  La récompense de la foi
 
1.     Lisez 1 Rois 17:17. Dieu a sauvé ce garçon de la famine grâce à la foi de sa mère. Pourquoi, après tout cela, Dieu laisserait-il maintenant mourir le garçon ?

2.     Lisez 1 Rois 17:18. Qui la veuve blâme-t-elle pour la mort de son fils ? (Premièrement elle-même. Ensuite Élie, puis Dieu.)

a.      "Es-tu venu chez moi pour évoquer ma faute et pour faire mourir mon fils ?" Réagissons-nous de cette façon lorsqu’une mauvaise chose nous arrive ?
 
b.      Le travail de Dieu est-il de nous rappeler nos péchés et de punir nos enfants ? (Comparez Exode 20:5-6, Apocalypse 12:10, Jean 16:7-11 et Ézéchiel 18:20. Tandis que ces textes montrent que Dieu nous convainc de nos péchés, c’est le travail de Satan de nous rappeler et de nous accuser des péchés pardonnés. Apparemment Dieu, d’une certaine façon, punit les enfants de ceux qui le haïssent, mais il promet que nous ne mourrons que pour nos propres péchés. Ainsi, la veuve accusait Dieu de choses qu’il ne fait pas.)
 
3.     Lisez 1 Rois 17:19-20. Quelle accusation le prophète de Dieu porte-t-il contre Dieu ?

a.      Revenez en arrière un instant et mettez-vous à la place de Dieu. Dans quelle mesure apprécieriez-vous toutes ces terribles accusations lancées à votre encontre ?

i.       Sont-elles fondées ?
 
4.     Lisez 1 Rois 17:21. Élie pense-t-il qu’il est plus juste et aimant que Dieu ? (Oui. C’est exactement ce que suggèrent sa déclaration et ses paroles. Nous devons nous souvenir dans les temps de détresse que Dieu a donné sa vie pour nous. Il est mort de façon atroce pour enlever la punition que nous méritons. Si nous pensons parfois que nous sommes plus aimants ou plus justes que Dieu, nous sommes dans l’erreur et nous portons une diffamation à son encontre !)
 
5.     Lisez 1 Rois 17:22-23. Mettez-vous à nouveau à la place de Dieu. La mère vous a accusé(e) d’avoir tué son fils. Votre prophète a dit essentiellement la même chose. Comment réagiriez-vous à la requête de guérison pour le garçon, compte tenu des accusations portées à votre encontre ?

a.      Dieu ne devrait-il pas être fatigué de se justifier devant sa misérable création ?

b.      J’ai intitulé cette section "La récompense de la foi". Cela s’approche-t-il d’une façon ou d’une autre de la réalité ? (Je pense que Dieu est moins troublé que nous pouvons l’être au sujet de l’intitulé. La raison en est que l’intitulé reflète la foi que Dieu contrôle tout. Ce que Dieu hait est lorsque nous l’ignorons ou lorsque nous croyons qu’il n’a aucune autorité ni puissance sur la terre.)
 
6.     Lisez 1 Rois 17:24. Que pensez-vous de cette déclaration ?
 
a.      Rappelez-vous qu’il s’agit d’une femme qui, avec son fils, a été sauvée de la famine grâce à son acte de foi et à un miracle de Dieu !

7.     Cher(ère) ami(e), notre étude nous rappelle notre condition humaine. Parfois nous sommes capables de grands actes de foi. Puis, après que Dieu nous ait montré si clairement sa puissance, à la crise suivante nous doutons de lui et l’accusons des pires choses. Voulez-vous prendre un moment, maintenant, et penser aux fois où Dieu vous a clairement guidé(e) et béni(e) ? Voulez-vous vous engager, dès maintenant, à ne jamais oublier ce que Dieu a fait, ni douter de lui à l’avenir ?

IV.    La semaine prochaine : Guéhazi, un manque de discernement.